PATRICE VALTON VOUS ÉCOUTE ET VOUS RÉPOND

Dans un souci d’écoute et de transparence, Patrice Valton répond par écrit aux nombreuses questions des Larmoriennes et des Larmoriens. Retrouvez ici l’intégralité quelques-uns des échanges qui sont triés par thèmes. Vous pouvez y accéder en cliquant sur la question ou le thème qui vous intéresse plus particulièrement, ou faire défiler l’ensemble des Questions – Réponses

 

1 – Politique municipale et intercommunale

2 – Sécurité et tranquilité publique

3 – Attractivités, commerces et tourisme

4 – Environnement et transition écologique

5 – Vie citoyenne, solidarité et lien social

6 – Vie de la commune

1 – Politique municipale et intercommunale

L’ADN et la force de notre liste « Ensemble pour Larmor »

Question :

 Votre liste et celle de Madame Mélin sont toutes deux issues de la majorité municipale actuelle. Or, cette division de la droite a déjà permis dans le passé à la gauche de conquérir la mairie. Pourquoi une nouvelle division qui est bien regrettable ? J’ai bien entendu les programmes des différents candidats lors des réunions publiques et j’ai trouvé que votre discours du 30 janvier était de loin le plus convaincant. Pour autant j’observe qu’il y a beaucoup de propositions communes. Qu’est-ce qui vous différencie vraiment ?

RÉPONSE DE PATRICE VALTON :

Il est difficile de répondre à vos deux questions en quelques lignes.

– S’agissant de la division, je considère comme vous que celle-ci est regrettable. Mais elle n’est pas de notre fait. C’est moi-même qui ai présenté Brigitte Mélin à Victor Tonnerre lorsque cette dernière a fait connaitre son souhait de s’impliquer dans la vie politique. J’ai aussi soutenu sa campagne lors des élections départementales. Elle a toujours été informée de ma volonté de m’investir pleinement dans un mandat municipal une fois libéré d’une activité professionnelle très prenante. Nous avions pris un accord au terme duquel, le moment venu, c’est-à-dire au départ de Victor Tonnerre, nous ferions équipe pour élaborer ensemble une liste et un programme. Brigitte Mélin a préféré faire cavalier seul pour des raisons que j’ignore encore mais en tout état de cause je mesure aujourd’hui que c’est mieux ainsi car nous avons des visions différentes tant sur le mode de gouvernance de la commune que sur le devenir de Larmor-Plage.

La liste « Ensemble pour Larmor-Plage » que j’ai l’honneur de conduire est diverse mais elle ne comprend que des personnes compétentes et motivées par l’intérêt général.

Il y a des conseillers municipaux de la majorité actuelle qui apportent leur expérience mais aussi des personnes venant de tous horizons et de toutes générations.

Tous ont beaucoup travaillé ensemble pour le projet que nous présentons aux Larmoriennes et aux Larmoriens et tout cela fait une équipe soudée et solidaire.

– S’agissant des programmes, force est en effet d’admettre qu’il existe de nombreuses propositions communes, ce qui somme toute est assez logique puisque nous avons, chacun en qualité de conseillers du groupe majoritaire, voté les bordereaux de la mandature qui s’achève et validé les grandes orientations voulues par Victor Tonnerre. Ces décisions sont bonnes et vont dans le sens de plus de solidarité, plus d’attractivité, plus de bien-vivre pour tous les Larmoriens.

Mais, il existe aussi au moins deux différences significatives qui soulignent d’ailleurs la vision différente qui caractérise les deux projets.

La première est que la réalisation doit l’emporter sur la communication. C’est bien de faire connaitre ses mérites personnels, c’est mieux de faire ce que l’on a promis.

Nous voulons construire dans la durée, priorité par priorité, et en veillant à l’équilibre des finances. Or, si on chiffre raisonnablement toutes les propositions contenues dans nos projets respectifs, on sait pertinemment que l’enveloppe globale dépasse largement le chiffre de 12 millions d’euros tel qu’estimé par l’équipe de Madame Melin si on y inclut la réorganisation de la voirie avec les ouvrages pour la circulation douce.

Les investissements relatifs au Parc de L’Océan, le bâtiment basse consommation des services techniques, les travaux à réaliser dans le cadre du contrat d’attractivité touristique, qui figurent déjà dans le budget, représentent à eux seuls près de 9 millions d’euros

C’est d’ailleurs l’une des raisons pour laquelle notre intention est de remettre à plat l’étude de ces lourds investissements. Or, il est encore à financer le programme Cyt’ergie, la rénovation de la voirie avec le plan-vélo pour plus de trois millions encore. Comment financer le reste ?

Pour nous, c’est d’abord l’économie des projets et ensuite leur financement par le recours maitrisé à l’emprunt à long terme, ce pour rester à niveau constant dans l’endettement moyen par habitant pour une commune de moins de 9 000 habitants comme la nôtre.

La seconde porte sur le futur Parc de l’Océan dont nous ne souhaitons faire « un vaste espace scénique » avec bétonnage pour accueillir des manifestations gigantesques.

Quel intérêt pour Larmor et son commerce que de voir survenir pour un concert des milliers de personnes, un soir d’été ou tous les restaurants et cafés sont déjà complets ? Un peu de notoriété peut-être mais aussi des coûts importants par la mobilisation des services techniques, un envahissement par les véhicules nécessairement stationnés sur les trottoirs, des incivilités de toute nature…

Le site si privilégié doit être aménagé pour en faire espace d’agrément : un jardin botanique destiné à l’agrément des Larmoriens et des visiteurs, avec espace de jeux collectifs pour les enfants (y compris les enfants ayant un handicap), avec peut-être aussi un kiosque à musique ou une petite scène pour spectacles à dimension raisonnable. Ce sera un endroit de quiétude propice à la promenade et au repos, une sorte de « poumon vert » de Larmor que nous voulons arborer dans cet endroit comme partout ailleurs.

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Le Conseil municipal : réponse à une mauvaise information

 QUESTION :

Lors d’une interview de presse, votre concurrente, Madame Melin, a affirmé qu’elle avait le soutien des trois quarts de l’actuel conseil municipal. Est-ce exact ?

REPONSE DE PATRICE VALTON :

Non, cette affirmation péremptoire ne correspond pas à la réalité. Je crois que le concurrent dont vous parlez a quelque problème avec les chiffres (on le mesure d’ailleurs avec les estimations budgétaires erronées de son programme).

Le Conseil Municipal est composé de 29 conseillers. C’est un tiers de ceux-ci environ qui soutient la liste conduite par Madame Melin, soit une proportion à peu près égale à celle qui soutient ma propre liste. Le dernier tiers est composé d’élus de l’opposition municipale.

 Si un vote devait aujourd’hui intervenir au sein de ce Conseil pour désigner un nouveau maire, je ne suis donc pas certain que ce serait Madame Melin ; à dire vrai, je pense même le contraire…

En revanche, Madame Melin reconnait, cette fois justement, qu’elle n’a pas le soutien du Maire sortant, Victor Tonnerre. Celui-ci n’a pas voulu prendre officiellement position pour l’un ou l’autre des deux candidats issus de sa majorité, ce que l’on peut comprendre aisément. Pour autant, Victor Tonnerre a très clairement fait connaitre publiquement quel était son choix personnel et ce n’est pas celui de la liste de Madame Melin … (Lire article du Télégramme du 17.02.2020 « La réponse sans concession de Victor Tonnerre à Brigitte Melin »)

Je considère ainsi que je suis tout aussi légitime que cette dernière à revendiquer sa succession.

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Notre positionnement politique

 QUESTION :

 Larmorien depuis toujours, j’ai personnellement toujours voté à droite bien que je ne sois pas adhérent à un parti. Sauf celle de Monsieur Miles qui se positionne bien comme socialiste, aucune liste à Larmor ne semble vouloir se déclarer de gauche ou de droite ni du mouvement Lrem, dont on ne sait d’ailleurs pas très bien où il se situe… Tout ceci prête à confusion. Monsieur Pinguet est-il toujours du Modem ? Moi, j’ai soutenu Madame Melin comme candidate LR aux élections départementales contre Madame Normand qui, sauf erreur, représentait la gauche et qui s’est depuis encartée au mouvement En marche. Je ne comprends donc pas comment et pourquoi ce n’est pas la liste de Madame Normand qui a l’investiture Lrem, dont elle est pourtant membre, ni encore moins comment et pourquoi c’est Madame Melin qui a le soutien de ce parti après s’être fait élire comme adhérente au parti LR ??? Et vous dans ce méli-mélo, où vous situez vous ?

 REPONSE DE PATRICE VALTON :

Je ne peux répondre à la place des personnes que vous citez et je pense que c’est à eux que vous devez poser votre question sur leurs positionnements respectifs.

Pour ce qui concerne la liste « Ensemble pour Larmor-Plage » que j’ai l’honneur de conduire, les choses sont très claires depuis l’annonce de notre candidature, il y a maintenant près de deux ans.

Nous sommes une liste sans étiquette et voulue comme telle. C’est le choix que l’on a fait dès le début en considérant que ce qui nous réunissait était loin d’une logique partisane.

Ce sont des valeurs démocratiques et républicaines partagées et surtout notre volonté se servir l’intérêt de tous les Larmoriens qui ont fait et font encore le ciment de notre groupe. Il s’y trouve des personnes de sensibilités différentes, et venant d’horizons différents.

 

Maintenant que notre liste est constituée, je dirai qu’elle est de centre droit. J’ai toujours été et je reste moi-même Gaulliste de cœur comme de pensée. Pour être plus précis, j’ai voté Sarkozy contre Hollande mais Macron contre Le Pen. Pour autant, je considère que ce n’est pas le vrai sujet de ces élections municipales.

Le sujet, c’est le choix d’une bonne équipe pour Larmor-Plage et je pense sincèrement que la nôtre est la meilleure avec les hommes et les femmes qui la composent et avec le projet qui est le sien.

Nous respectons les choix faits par nos adversaires quels qu’ils soient : Monsieur Miles se revendique du parti socialiste et a le soutien des écologistes, cela a le mérite d’être clair. Madame Normand conduit une liste sans étiquette mais se déclare du centre-gauche ; on peut comprendre vu son parcours. Monsieur Pinguet s’est toujours référé à son appartenance radicale et a le soutien du Modem, ok.

S’agissant de Madame Melin, je reste comme vous-même perplexe. Bien qu’élue aux couleurs de LR, elle a depuis renoncé à cette appartenance ; pour avoir le soutien de Lrem, elle a nécessairement dû présenter en amont un dossier de demande (condition sine qua non). Mais, elle ne semble pas vouloir l’assumer puisqu’elle se fait particulièrement discrète sur ce soutien. Il est vrai que comme les gens, les temps changent …

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Analyse des résultats du premier tour

QUESTION :

Votre liste est arrivée en tête au premier tour mais avec peu de voix d’avance sur celle de Madame Mélin (pour laquelle j’avais d’ailleurs voté). Au deuxième tour,  je voterai donc pour vous et j’espère que beaucoup d’autres feront de même car je ne voudrais pas que la gauche profite encore d’une division comme cela a été le cas avec M. Jégouzo dans le passé.

 Je ne comprends pas comment deux listes « divers droite » ne parviennent pas à s’arranger pour faire une liste commune.

REPONSE DE PATRICE VALTON :

Pour « s’arranger », encore faut-il être deux… Or, Madame Mélin n’y est manifestement pas disposée.

Elle qui avait proposé, il y a quelques mois, que celle de nos deux listes qui arriverait en second au premier tour se désiste en faveur de la première, n’a même pas pris le temps à l’annonce des résultats de venir me parler ! Elle a préféré alors se retrancher dans son QG de campagne pour aussitôt annoncer à la presse le maintien de sa liste …Je le déplore.

Pour ma part, j’étais personnellement assez favorable à cet accord de désistement réciproque qui avait au moins le mérite de la clarté et qui avait l’avantage de porter une équipe solidaire et soudée aux commandes de la municipalité. C’était d’ailleurs la recommandation de Victor Tonnerre, qui avait tristement en mémoire la tentative avortée de putsch de certains de ses colistiers lors de sa première mandature…

Mais, je n’avais pas pour autant écarté l’autre solution possible qui consistait pour le gagnant à « prendre la main » (pour reprendre l’expression même de Madame Mélin) et à ouvrir sa liste à celle qui venait en seconde position.

Mais de fait, aucune de ces deux solutions n’a été possible puisque Madame Mélin a décidé d’autorité de se maintenir pour le deuxième tour.

La vérité est selon moi qu’à aucun moment avant le résultat de dimanche dernier Brigitte Mélin n’a imaginé l’hypothèse que sa liste pouvait figurer en moins bonne position que la nôtre … C’est ainsi que manifestement sa proposition ne valait dans son esprit que pour elle seule… Il est d’ailleurs à penser que cet arrangement, relevant plus de la cuisine électorale que de l’intérêt général, avait seulement pour objet de m’interdire de fait toute autre alliance avec une autre liste que la sienne.

La vérité est aussi, toujours selon moi, que l’ambition personnelle de Madame Mélin à devenir maire compromet tout dialogue constructif même lorsque cette ambition est mise en échec par des résultats que chacun connait …

De notre côté, notre position pour le second tour était claire pour avoir été définie en amont dans la concertation et la transparence avec les membres de notre équipe :

Si nous avions été en seconde position derrière la liste de Madame Mélin, nous aurions alors « laissé la main » à cette dernière ; c’est-à-dire pour elle une totale liberté de choix stratégique ; plus précisément soit elle demandait à notre liste de se désister, ce que nous aurions fait à regret mais sans autre état d’âme, soit elle nous proposait de fusionner nos listes. Dans ce dernier cas, j’avais décidé de me déporter moi-même d’une part pour assumer ce qui aurait été ressenti pour moi comme un échec personnel et d’autre part et surtout pour permettre à mes colistiers de se retrouver libres dans cette négociation.

Dans le cas présent, même si nos personnalités, nos modes de fonctionnement et nos projets sont éloignés, une intégration de quelques membres de la liste de Madame Mélin dans la nôtre n’était pas exclue. Il se trouve dans sa liste comme d’ailleurs dans les autres listes en concurrence, des personnes compétentes, dévouées et bienveillantes avec lesquelles nous pouvons travailler pour le bien commun. Il en est aussi certaines dont la posture arrogante, condescendante pour ne pas dire plus, relève d’un autre siècle et n’a rien à voir avec notre conception de la démocratie.

A cet égard je dois à la vérité de dire que c’était toujours du côté des colistiers de Madame Melin que sont venus les mauvais coups et les pitoyables mesquineries dans cette fin de campagne qui a été par ailleurs exemplaire.

En tous cas, je vous remercie de ce choix courageux et responsable de voter pour nous au second tour et j’espère qu’il en sera de même pour beaucoup d’autres personnes qui avaient aussi donné leur voix à la liste de Madame Mélin, ce que je respecte évidemment.

 

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Question sur la fusion des listes de B. Mélin et G. Pinguet

 QUESTION :

 J’apprends aujourd’hui, 19 mars, par la Presse que les listes de Brigitte Mélin et de Gérard Pinguet fusionnent. C’est une honte et une injure à l’intelligence des Larmoriens ! Comment comprendre cette alliance contre nature ? Ces deux-là n’ont pas cessé de se dénigrer pendant toute la campagne et maintenant que votre liste est arrivée en tête au premier tour, ils se marient pour satisfaire leurs ambitions personnelles ! Décidemment, ça ne donne pas envie de voter pour eux. J’espère qu’en ce qui vous concerne, vous resterez droit dans vos bottes car ces magouilles sont à nous dégoûter de la politique ! 

REPONSE DE PATRICE VALTON : 

Ce n’est pas vraiment une question mais, le temps venu, je ne manquerai pas de vous dire ce que je pense de tout ceci.

Pour l’heure, la priorité n’est plus aux élections mais au combat contre la pandémie.

Nous avons suspendu nos actions de campagne pour y prendre toute notre part, notamment en mobilisant notre équipe pour l’approvisionnement des professionnels de santé en masques et gants.

 Soyez assurés que ces petits arrangements, aussi médiocres qu’indécents dans la période que vit notre population, ne sont pas de nature à nous démotiver ; lorsque nous reprendrons la campagne, nous serons plus forts encore, d’abord de notre position en tête à ce premier tour et ensuite du soutien solide de Victor Tonnerre.

 

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Question sur l’environnement politique, notamment sur la rupture entre les listes Mélin et Pinguet

 

J’apprends par la presse de ce jour la fin de l’alliance des listes Mélin et Pinguet, pourtant annoncée comme scellée au lendemain du 1er tour. J’ignore si le dossier de Kerderff est ou non la cause réelle de ce désaccord mais quoiqu’il en soit on peut espérer que les électeurs ne seront pas dupes de toutes ces manœuvres en coulisse et que notre maire Victor Tonnerre vous soutiendra puisque votre liste est arrivée en tête. Est-ce toujours le cas ?

 

Réponse de Patrice VALTON :

Oui, c’est bien le cas. Victor Tonnerre est un homme de parole et à ce que j’en sais il n’a absolument pas changé d’avis. Avant le premier tour, il n’avait pas voulu prendre publiquement position en faveur de l’une ou l’autre des deux listes issues de sa majorité municipale mais pour autant le soutien qu’il m’apportait à titre personnel n’était un secret pour personne… Depuis, les suffrages des Larmoriennes et des Larmoriens ont porté notre liste en tête et ce soutien du Maire sortant est devenu public comme il l’avait, en effet, annoncé.

Concernant la rupture entre les listes Mélin / Pinguet, je n’ai pas de commentaire particulier à faire. Comme vous le savez, la liste de M. Gérard Pinguet n’était pas éligible pour le deuxième tour mais une fusion de liste était possible. C’est manifestement le choix qui a été fait par Mme Mélin pour tenter de récupérer les voix qui lui faisaient défaut (en oubliant d’ailleurs sa promesse de désister au profit de la liste arrivée en tête). Nous en avons seulement pris acte, comme nous prenons acte aujourd’hui de l’échec de leur négociation. Que dire de plus ?

Il se trouve dans chacune des cinq listes candidates des personnes de bonne volonté dont je reconnais bien volontiers la compétence et l’esprit d’ouverture. Pour autant, une alliance ce n’est pas seulement accaparer des voix, se distribuer des postes pour être maire à tout prix… L’alliance n’a de sens que si on est en accord sur une vision et un programme. Fusionner des listes, cela signifie aussi choisir d’écarter des colistiers pour en faire rentrer d’autres. Or, l’équipe que je me suis attaché à construire dans un souci d’équilibre, est composée d’hommes et de femmes de tous horizons, tous soudés par des convictions et un engagement sans faille pour Larmor-Plage. Aucun d’entre d’eux, aucune d’entre elles, n’a démérité, ni failli. Notre liste est ainsi solidaire, une et indivisible ; elle se présentera comme telle aux suffrages des Larmoriennes et des Larmoriens le 28 juin prochain.

C’est le choix que j’ai fait en conscience et je reste serein.

Compétences des Maires vs Lorient Agglomération

Question :

J’ai bien noté dans votre programme que vous souhaitez renforcer la position de Larmor au sein de l’agglomération (Larmor qui si je ne me trompe pas est jusqu’à présent représentée par 2 conseillés sur 66), cependant je crois que les questions un peu juridiques ou réglementaires que je me pose peuvent difficilement être traitées lors des réunions publiques. C’est pour cela que je me suis adressé à la presse. Mon message à Ouest France :

Quelles sont les compétences des maires en matière d’urbanisme, de développement économique, la police municipale par rapport à la police nationale… ?
Les compétences obligatoires sont définies de manière très générale et j’avoue avoir dû mal à comprendre. Est-ce que toutes les décisions sont prises à la majorité dans l’assemblée communautaire ou sont-elles négociées avec les élus d’une municipalité qui serait plus particulièrement concernée ?
Lorient agglo mentionne des attributions optionnelles, facultatives. Quelles sont les communes qui en ont délégué, lesquelles… ?
Comment les vice-présidents sont-ils élus, leurs compétences définies… ?

RÉPONSE DE PATRICE VALTON :

« Votre intervention auprès de la presse pour une meilleure information de la population sur les compétences et la gouvernance de l’Agglomération est des plus pertinentes, tant les électeurs, qui vont pourtant élire les conseillers communautaires, sont peu informés sur cette question. Il existe cependant des publications périodiques sur le suivi des actions de Lorient Agglo mais elles ne sont malheureusement distribuées qu’aux élus…

Comme vous le dîtes justement, Lorient Agglo compte 25 communes qui sont représentées au Conseil Communautaires en proportion du nombre d’habitants : 66 conseillers au total dont actuellement 2 de Larmor-Plage (et un suppléant). Le bureau est actuellement constitué du Président (jusqu’à ce jour le Maire de Lorient), de 13 Vice-Présidents et de 5 membres. Tous les membres du bureau sont élus à la majorité au sein du Conseil. Sa composition est ainsi très politique. Depuis 2014, Larmor-Plage ne compte plus au sein du Conseil de Vice-Président et n’a pas non plus de représentant au bureau, ce qui est éminemment regrettable.  Cependant, les conseillers peuvent se constituer en groupe pour décider de leur vote sur les bordereaux qui leur sont présentés et participer au travail des différentes Commissions.

Les statuts et le règlement de la gouvernance du Conseil communautaire feront probablement l’objet d’une vaste révision à l’issue des prochaines élections car le mode de fonctionnement actuel n’est pas satisfaisant ni, selon moi, suffisamment démocratique dès lors que des communes telles que Ploemeur ou Larmor n’y ont pas leur place. Les candidats se sont en majorité prononcés en ce sens et ont proposé des solutions alternatives. Si nous sommes élus, nous y veillerons.

Par suite des transferts qui ont été imposés au fil du temps, Lorient Agglo est désormais investie de compétences qui étaient autrefois celles ces communes : ordures ménagères, eau et assainissement, habitat et urbanisme, déplacements et transports publics, emploi, et bien d’autres encore (accueil des gens du voyage, fourrières, animations scolaires, accessibilité et handicap, office du tourisme …).

C’est ainsi l’agglomération qui a bien la main sur le territoire et qui décide des grandes orientations, notamment en élaborant et en faisant adopter les schémas directeurs (PLH, SCOT…) Les communes doivent s’y conformer.

C’est ainsi par exemple que si le Maire délivre et signe le permis de construire, la demande est techniquement instruite par les services-instructeurs de Lorient AGGLO.

La police municipale exerce ses fonctions sous l’autorité du Maire, la police nationale sous celle de l’Etat. Si toutes deux participent à la tranquillité publique, elles n’ont cependant pas les mêmes fonctions, les mêmes moyens d’action ni les mêmes prérogatives. Les policiers municipaux sont cependant habilités à sanctionner pour des infractions commises et à intervenir pour prévenir les incivilités.

 II est déterminant que Larmor-Plage fasse bien entendre haut et fort sa voix au Conseil Communautaire et veille à ce qu’il soit tenu compte de ses spécificités et des besoins de sa population.

Notre liste entend le faire dans un esprit constructif et avec le souci de l’intérêt général.

Nous aurons nombre de propositions à faire avec l’objectif de développer l’attractivité de tout le pays de Lorient (dont Larmor-Plage est d’ailleurs un atout majeur avec les autres communes littorales).

Nous avons le sentiment mais surtout l’espoir que les candidats de toutes les villes concernées auront cette même volonté de sortir des clivages historiquement sectaires pour travailler en commun et faire de Lorient Agglo, sinon une métropole bretonne, du moins un territoire intermédiaire, solidaire et organisé, qui, avec ses 220 000 habitants, comptera démographiquement et économiquement pour faire face à la concurrence croissante de Rennes, Nantes et Brest.

Il y a encore beaucoup à dire sur ce sujet et encore sur la répartition parfois illisible des domaines de compétences entre la Région, le Département et les Villes et c’est bien volontiers que je poursuivrai directement cet échange avec vous.

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Les règles d’instruction et de délivrance des permis de construire et le rôle de Lorient-Agglo

Question :

Bonjour
Je suis le gérant de « ESPACE MORGANE » rue Victor Hugo à Kerhoas. Je veux attirer votre attention sur le point suivant :
Je dois construire une annexe au bâtiment principal 6 rue V. Hugo pour permettre la libération d’une autre partie du bâtiment en cours de vente à une entreprise de Lorient, ce avant octobre prochain..
Je suis en contact avec Mme Dumont Le Coat, responsable de l’urbanisme à Larmor-Plage pour préparer le dépôt de permis. C’est Lorient Agglo qui doit instruire le dossier…
Les services de Lorient Agglo ont arrêté le travail  !! Et le dossier ne sera pas instruit…jusqu’à quand? Le service d’urbanisme de Hennebont indépendant de Lorient Agglo continue à travailler même s’il y a un ralentissement.
J’ai déjà reçu les devis des entreprises qui sont susceptibles de construire, l’architecte peut travailler sur le permis de construire…
Si tous les services administratifs s’arrêtent comme Lorient Agglo…l’économie sera bloquée, les faillites vont s’amplifier… le mécontentement sera général.
En qualité de candidat maire de Larmor-Plage, ne pensez-vous pas qu’il est urgent que la commune de Larmor-Plage reprenne son autonomie de fonctionnement pour l’instruction des dossiers de Permis de construire sur la commune? Une preuve de plus !
A Hennebont, ils sont autonomes et ça se passe bien.
Les services de Lorient Agglo sont connus pour leur  « intransigeance et/ou manque de souplesse » ….
Cordialement.

REPONSE DE PATRICE VALTON :

Cher Monsieur,

Mon confrère Maître Stéphane Dausque me fait suivre votre mail de ce jour, adressé à mon ancienne adresse professionnelle.

Je prends bonne note de la difficulté à laquelle vous êtes confrontée et je comprends votre désarroi au regard de pareille inertie des Services instructeurs de Lorient-Agglo.

Nous pouvons imaginer que la crise sanitaire actuelle y est pour beaucoup mais pour autant cette non-réponse administrative relative à votre demande de permis de construire me parait caractériser un dysfonctionnement regrettable.

Je suis de ceux qui, comme vous-même, considèrent que le transfert de compétence en ce domaine de l’Urbanisme porte plus d’inconvénients que d’avantages pour les Communes lorsqu’il est constaté de fait que les pouvoirs du Maire en la matière sont désormais des plus limités pour ne pas dire inexistants. En effet si c’est encore le Maire qui signe l’arrêté de PC, ce sont les Services-instructeurs de la communauté d’agglomérations qui instruisent et en réalité décident, en se référant aux différents schémas directeurs (PLU, SCOT, PLH…) dont ils font parfois une interprétation très contestable. 

 C’est bien la raison pour laquelle, si nous sommes élus, nous nous attacherons à reprendre  au moins pour partie cette compétence et par suite une plus grande maîtrise de notre urbanisme. La Charte de l’Urbanisme que nous avons en projet de rédiger constituera l’un des outils de notre action. L’exemple de la commune d’Hennebont nous conforte d’ailleurs dans cette position. 

Concernant votre problème immédiat et sous réserve que l’information soit bien exacte (ce que je n’ai pu en l’état vérifier), il me parait, en effet, tout à fait anormal et non conforme à l’intérêt général du pays, que ces services administratifs de Lorient Agglo soient totalement en arrêt de fonctionnement, alors même que les services d’urbanisme des communes assurent une permanence pendant cette crise sanitaire, comme c’est d’ailleurs le cas de nombre d’autres services publics et d’entreprises.

Le télétravail, la mise en place d’une organisation avec des barrières de protection dans le respect des consignes constituent autant de solutions appropriées pour permettre une activité dans des conditions raisonnables de sécurité pour les employés communautaires.

Il reste que je suis comme vous confronté à une situation sur laquelle je n’ai pas la main et que je ne puis qu’espérer la fin rapide de ce confinement pour la reprise des activités de tous.

Cordialement,

Patrice Valton

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2 – Sécurité et tranquillité publique

Hausse des incivilités

 Question :

 J’habite à proximité des jeux de boules à la Pointe de Toulhars. Depuis quelques années et plus particulièrement l’année dernière, nous avons à souffrir d’incivilités de plus nombreuses.

Celles-ci sont permanentes tous les soirs d’été lorsque des groupes de jeunes se regroupent pour faire la fête jusqu’à une heure tardive. Manifestement c’est devenu un lieu de tous les trafics puisque l’alcool et la drogue circulent sans intervention de police.

 RÉPONSE DE PATRICE VALTON :

 Nous sommes conscients de cette situation préoccupante, déjà connue en 2018 à Port Maria, ce d’ailleurs pourquoi, la municipalité a dû fermer le libre accès du port et dont se plaignent également les riverains de Locqueltas.

 Cette question de la récurrence des incivilités et troubles à la tranquillité publique appelle une réponse forte et adaptée. Puisque nous savons que les groupes de jeunes que vous évoquez sont le plus souvent domiciliés hors de la Commune, nous voulons que cette question soit également posée au niveau de Lorient Agglo.

 La solution passe d’abord par le renforcement et le redéploiement des effectifs de la police municipale et ensuite par une action coordonnée avec la police nationale pour organiser des rondes plus fréquentes sur le terrain (y compris la nuit) en période estivale. 

 Nous sommes déterminés à agir en ce sens, tout en étant ici comme sur les autres sujets vigilants sur le budget général de fonctionnement (étant rappelé que c’est d’abord à l’Etat d’assurer, dans ses missions régaliennes, la police sur tout le territoire français).

 Nous considérons aussi qu’il serait opportun de rapprocher les locaux de la Police Municipale du centre et des plages de Toulhars et Port Maria concernées par ces incivilités pour marquer une présence plus dissuasive.

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Nuisances sonores et parachutes 

Question :

 Je vous ai déjà écrit pour vous faire part de mes inquiétudes quant au développement du saut en parachute, activité privée bruyante et polluante  qui se fait sur le « dos et les oreilles des Larmoriens ».

Je n’ai, à ce jour, pas eu de réponse ; je n’ai pas eu écho de remarques que vous auriez pu faire lors des conseils municipaux passés sur ce sujet.

Dois-je en conclure que vous êtes favorable à cette activité qui est en train de dégrader le cadre de vie de nombreux Larmoriens ?

Si c’est le cas, vous pourriez au moins l’assumer en donnant une réponse au lieu d’ignorer le problème.

La question du cadre de vie, du bruit et des nuisances est majeure pour de nombreuses personnes et les électeurs ont le droit de connaître votre position sur ces différents thèmes.

RÉPONSE DE PATRICE VALTON :

Permettez-moi de prendre le temps nécessaire pour réunir les informations utiles sur une question qui nécessitera notre arbitrage si nous sommes élus.

 Sauf erreur la décision d’autoriser au non l’atterrissage des parachutistes sur la parcelle en herbe à proximité du Casino relève des pouvoirs de police du Maire et n’a pas, fait l’objet d’un débat particulier en Conseil Municipal.

 Si nous sommes élus, je prendrai évidemment en compte votre préoccupation qui me parait légitime et qui semble d’ailleurs partagée par quelques autres habitants de notre commune. Il est cependant aussi à relever des avis différents, venant de personnes qui considèrent que ces sauts en parachute-tandem participent logiquement à la vie sportive d’une station de tourisme et par suite à son attractivité, avis que personnellement je partage. 

 Il reste qu’une municipalité doit veiller à la tranquillité publique et au bien-vivre de tous. Nous assumerons donc notre responsabilité sur cette question comme sur les autres dans le souci de l’intérêt général.

 Bien qu’habitant personnellement à Quehello-Congard et n’étant pas par conséquent un riverain direct du site d’atterrissage, je n’ignore pas cependant les nuisances dont vous faites état puisque celles-ci sont perceptibles sur toute la partie-ouest de la commune. Celles-ci sont caractérisées notamment par le bruit de l’avion ou de l’hélico porteur plus particulièrement en montée, l’ouverture des parachutes ou encore les cris très perceptibles des pratiquants durant le vol. 

 Je ne perçois pas pour autant ces nuisances comme « majeures » mais il est vrai qu’à force de répétition toute une journée, elles peuvent constituer pour certains une gêne difficilement supportable.

 Je relève que pour l’année 2020 le prestataire Tandem Aero Dream a programmé 10 journées de sauts entre avril et octobre, dont 6 en août ce qui est effectivement beaucoup pour cette période d’été.

 J’observe également que cette entreprise, apparemment commerciale, opère sur plusieurs territoires du Finistère et du Morbihan (Larmor-Plage et Guidel). La répartition doit pouvoir être revue.

 Par ailleurs et surtout, ainsi que vous en êtes informé, le terrain de Port Maria devant le Casino sera aménagé pour devenir le Parc Océan que nous concevons comme un parc d’agrément botanique pour les Larmoriens, les enfants et les visiteurs. Aucun espace ne pourra être réservé pour l’atterrissage des parachutistes. Nous voulons faire du Parc Océan un poumon vert de Larmor.

 Je reste à votre disposition pour échanger directement avec vous si vous estimez qu’une rencontre est opportune pour la recherche d’une solution la plus conforme à l’intérêt collectif.

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Risques d’accident et parachutisme

 QUESTION :

 Je me permets de vous écrire pour vous faire part d’une actualité récente

https://www.letelegramme.fr/article/1.0.3367520730

Un ULM s’est écrasé, mardi, en bordure de l’aérodrome de Vannes-Meucon, à Monterblanc. Le pilote est mort sur le coup.
Certes, il s’agit d’un ULM et non pas d’un avion mais les avions ne sont pas, non plus, infaillibles.
Si ce genre d’accident arrive à Larmor-Plage, lors de sauts en parachutes, je me demande comment les élus actuels et les futurs élus pourront justifier les autorisations accordées à cette activité.
Sauts en parachutes au-dessus de zones habitées = nuisances sonores + pollution + risques d’accident.

REPONSE DE PATRICE VALTON :

Bonjour et merci de cette information.

C’est, une, bien triste nouvelle. 

On ne peut, en effet, méconnaître le risque d’un accident toujours possible dans l’aérien comme ailleurs.

 Je vous ai déjà répondu sur l’activité de parachutisme à Larmor (voir ma réponse « Nuisances sonores et parachutes »). 

 Je vous confirme que si nous sommes élus nous mettrons à plat ce dossier dans la concertation nécessaire avec la population. Ce, d’autant, que les travaux du futur Parc de l’Océan ne permettront plus l’atterrissage sur le site actuel.

 Je vous réitère ma suggestion de créer un collectif afin que la future municipalité ait un interlocuteur représentatif des personnes qui ont à se plaindre de cette activité. J’observe en effet, du moins pour l’instant, que vous êtes le seul à vous être exprimé sur ce sujet, ce dont d’ailleurs je vous remercie. 

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Nuisances sonores et SPA

 Question :

 Y a-t-il dans votre programme quelque chose de prévue au sujet des nuisances sonores régulières dû à l’association Sauver Protéger Aimer dite S.P.A.

 A quand une amélioration des conditions de sorties sur la rue de Ploemeur au niveau des numéros 84 et 86. 

Merci de porter votre attention sur ces sujets.

 RÉPONSE DE PATRICE VALTON :

 Notre programme n’évoquera pas de solution toute faite concernant les deux questions évoquées dans votre mail. Notre intention est au contraire d’examiner attentivement les dossiers relatifs à l’implantation de la SPA de Lorient et de la circulation sur la route de Ploemeur, ce après une concertation avec les différents acteurs concernés, dont évidemment les riverains et Lorient Agglo. 

  • S’agissant des nuisances évoquées qui seraient induites par les aboiements des chiens accueillis par la SPA, nous avons déjà rencontré Madame Sarah Gourden d’une part et un certain nombre de voisins de l’établissement d’autre part. Force est d’observer que les positions sont très contraires comme d’admettre que les arguments développés de part et d’autre sont recevables. La SPA, dont la vocation d’intérêt public est évidente, est installée depuis des années à Larmor, ce qui n’était pas le cas des personnes que nous avons rencontrées. Il reste que la coexistence peut poser problème dès lors qu’il serait constaté des troubles anormaux de voisinage. Sachant que Larmor-Plage ne dispose plus de foncier disponible pour envisager un déplacement du refuge dans le cadre de son PLU, nous entendons conduire une réflexion à l’échelon de la Communauté d’Agglomération et voir quelles dispositions peuvent être prises pour diminuer les nuisances alléguées dans l’attente d’un éventuel déplacement vers le territoire d’une commune moins urbanisée que la nôtre. Les riverains mais aussi Madame Gourden et toutes les personnes qui participent à son action liée au bien-être animal seront naturellement associés à cette réflexion. J’ajoute que les troubles de voisinage relèvent en premier lieu de la compétence judiciaire et que toute personne plaignante peut saisir la Juridiction des Référés pour demander au Juge de les faire cesser.
  • S’agissant des conditions de sortie des véhicules et plus généralement de la circulation sur la voie communale de la Rue de Ploemeur, celles-ci sont incontestablement difficiles voire dangereuses en l’état. Nous reverrons en priorité cette question si nous sommes élus, notamment dans le cadre de la mise en place du plan voirie-circulation-plan vélo que nous souhaitons organiser, là encore dans la concertation avec les Larmoriens et les villes de Ploemeur et Lorient.

D’ores et déjà, si vous avez-vous-même des propositions à faire sur ces sujets, elles seront évidemment très bienvenues.

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Les propositions d’Ensemble pour Larmor-Plage suite aux débordements sur la plage de Toulhars

A la suite d’une question du collectif des résidents du boulevard de Toulhars sur la situation inacceptable vécue de jour mais surtout de nuit par les résidents, Patrice Valton répond au collectif et exprime sa position et celle de la liste Ensemble pour Larmor-Plage qu’il conduit sur ce sujet très important pour la commune et tous ses résidents.

(Le collectif des résidents du boulevard de Toulhars réunit l’intégralité des résidents du Boulevard (des numéros 10 au 30). Il a tenu une réunion le vendredi 22 mai) 

 

Chère Madame, Cher Monsieur,

Cette situation est en effet insupportable ; nous n’avons cessé de le dire lors de notre campagne et notamment lors de la réunion concernant ce quartier.

Il est clair que si les moyens pour y mettre un terme ne sont pas mis en œuvre immédiatement, c’est-à-dire maintenant, ces tapages, dégradations, trafics  et autres incivilités vont nécessairement empirer.

Nous en connaissons les raisons : les plages de Toulhars et de Locqueltas sont devenus les lieux privilégiés d’exutoire et de fête pour une population de jeunes le plus souvent en difficulté sociale mais parfois aussi constituée des scolaires et étudiants (comme c’est d’ailleurs le cas en cette période d’après-confinement). L’alcool et la drogue y circulent librement, une musique bruyante est diffusée, la réglementation routière est bafouée sans vergogne lors de ces rassemblements, le tout entraînant des comportements irrespectueux de la tranquillité publique et des infractions à la loi (tapages, comportements agressifs, dégradations, pollutions visuelles et accoustiques de toute nature …). En l’absence de présence policière suffisante, notamment en soirée, ces sites d’habitations et de villégiature deviennent  alors des zones de non-droit, ce qui est tout simplement inacceptable non seulement pour les riverains mais pour les Larmoriens en général, comme vous avez raison de le souligner.

Je rappelle que nous avons déjà connu ces mêmes difficultés à Port-Maria, et que la solution aura été de fermer purement et simplement l’accès au port. Mais celle-ci, qui s’est révélée efficace s’agissant des nuisances, a cependant ses limites et aussi ses inconvénients : en effet d’une part, on le mesure aujourd’hui, elle n’a fait que déplacer le problème ailleurs et d’autre part elle nuit aux activités nautiques du port, et par suite à l’attractivité de la commune.

Alors quelles sont les solutions ? 

Si vous avez pu assister à nos réunions ou consulter notre site ensemblepourlarmorplage.lepors.net, vous aurez pu vérifier que nous proposons dans notre programme une réponse forte et appropriée à ces troubles à la tranquillité publique. 

Cette réponse s’articule sur les actions concrètes suivantes :

– D’abord, le renforcement et le redéploiement des effectifs de la police municipale. Cela veut dire multiplier par deux le nombre des agents engagés à l’année (qui passerait de trois à six) et le recours à un personnel saisonnier supplémentaire, dûment formé, ce pour permettre l’organisation d’une veille dissuasive sur le terrain, ce, jour et nuit de juin à septembre, y compris les jours fériés. Cela veut dire aussi déplacer le local de permanence des policiers municipaux pour le situer au plus proche du centre et des plages de Toulhars et de Port Maria (nous avons identifié trois locaux disponibles et immédiatement opérationnels).

– Ensuite, au constat que les populations concernées sont mobiles et viennent des différents quartiers de l’agglomération (en fonction de la météo ou des événements), faire entendre notre voix à Lorient-Agglo pour une meilleure coordination des polices nationale et municipale. Il est à rappeler que la tranquillité et la sécurité publique relèvent de la fonction régalienne de l’Etat ; c’est ainsi à la Police nationale (seule habilitée à dresser les procès-verbaux d’infraction sauf quelques contraventions de police), qu’il appartient de faire respecter la loi et les arrêtés sur le territoire, y compris le territoire communal. Nous devons d’ailleurs bientôt rencontrer le Commissaire principal de Lorient à ce sujet. Il reste que la communauté d’agglomération et les villes qui en font partie ne peuvent se dédouaner de cette responsabilité puisque les jeunes qui se trouvent sur nos plages sont en majorité non-résidents à Larmor-Plage…

Cela veut dire des rondes plus fréquentes aux endroits sensibles et particulièrement pendant les périodes propices à ces déplacements en nombre.

– Enfin, nous pensons que le temps est venu de repenser la circulation dans notre commune en fonction des problématiques qui ne sont évidemment pas les mêmes selon que l’on se trouve en période touristique ou non. Comme vous le savez sans doute, notre population passe de 8 500 habitants environ l’hiver à parfois plus de 22 000 l’été. La circulation des piétons et véhicules, le stationnement comme les accès au centre-bourg et aux plages s’en trouvent nécessairement impactés. Si nous sommes élus comme je l’espère, notre intention est de mettre en place sans délai le plan-vélo (que nous avons commencé à définir en concertation avec la population et les associations concernées) et de rendre au moins pour partie inaccessible le boulevard de Toulhars aux véhicules automobiles (voitures, motos, scooters…) sauf bien-sûr pour les riverains. Comme vous en avez été informés, le Maire, Victor Tonnerre, (qui, en cette période particulière, a seul le pouvoir de décision) a fait le bon choix selon moi de fermer la voie depuis la rue des Fontaines. Cette solution, qui je l’espère sera mise en place dans les tous prochains jours, devrait pouvoir considérablement améliorer les choses car les sites de nuisances en cause seront naturellement moins accessibles et par conséquent moins fréquentés. Si cette disposition produit bien les résultats attendus, nous la validerons pour l’avenir.

J’espère avoir répondu à votre attente mais, comme vous me le proposez, je me tiens immédiatement à votre disposition et à celle des membres de votre Collectif pour poursuivre cet échange directement dans un esprit le plus constructif possible.

Nous recevons d’ailleurs aujourd’hui de nombreuses autres plaintes des habitants de Toulhars, de la Nourriguel et de Locqueltas ; trop c’est trop et c’est pourquoi il faut faire bouger les lignes avant l’été. Larmor-Plage, station de tourisme, est aussi et surtout la commune ou nous vivons et non un espace de non-droit.

Cordialement,

Patrice Valton

Question sur les débordements suite au déconfinement et au maintien de la tranquillité publique

La pandémie et le confinement ont bousculé nos habitudes et ont changé, au moins pour un temps, notre façon de vivre. Pour nous qui sommes des personnes âgées qui vivent à domicile rue du Fort, nous avons apprécié ce calme et la solidarité manifestée par nos voisins plus jeunes qui ont constamment pris de nos nouvelles et qui, pour certains, faisaient même nos courses. Malgré l’angoisse du risque d’être atteint par le Covid-19, nous nous sommes toujours sentis en sécurité, car entourés de gens bienveillants et attentionnés. C’est tous les jours que nous nous disions que nous avions bien de la chance d’habiter à Larmor-Plage !

Mais quel changement avec le déconfinement ! Depuis que les interdictions de se réunir et de se déplacer sont levées, nous assistons dans notre quartier à des débordements intolérables notamment en soirée. Des jeunes, manifestement venus d’ailleurs, se réunissent en nombre sur le petit parking dit du lapin blanc pour y faire la fête parfois jusqu’à deux ou trois heures du matin (quand il faisait beau). Ces personnes n’ont aucun respect de la tranquillité des habitants (musique bruyante diffusée sur le muret, courses de scooters ou vélomoteurs, claquements incessants des portières de voitures, avertisseurs sonores utilisés constamment, éclats de voix…).

Ils n’ont pas plus de respect pour les lieux (arbre coupé pour être brulé, barbecue sur la plage, déchets abandonnés sur le parking ou jetés sur la plage tels que les mégots de cigarette, sacs, bouteilles vides, papiers gras…). Nos voisins ont appelé la police pour faire cesser ces troubles mais sans aucun succès. Au surplus, nous savons que ces réunions tapageuses s’accompagnent de trafics illicites, puisque l’un de mes petits fils qui nous rendait visite s’est vu proposé de la drogue par une de ces personnes qui l’a d’ailleurs insulté après son refus. Ma question est : comment ceci est-il possible dans une commune comme Larmor-Plage qui se vante d’être touristique ?

Réponse de Patrice VALTON :

Cette situation, dont vous n’êtes malheureusement pas la seule à vous plaindre, nous est évidemment connue et nous la tenons pour intolérable.

Beaucoup de causes à cela et beaucoup de défaillances aussi … d’un Etat qui ne donne pas à sa police les moyens de faire son travail, de parents qui se laissent déborder, d’une immigration imposée à des territoires non préparés, d’un système qui a oublié les vertus de l’éducation civique, d’une société qui tolère l’irrespect de nos règles et de nos valeurs, de certains élus qui n’ont pas la volonté ou le courage de prendre les décisions fermes qui s’imposent pour faire régner l’Etat de droit, de nous tous, citoyens de France, quand nous renonçons à réagir à ces incivilités et agressions …

Il y aurait beaucoup à dire et à débattre sur ce sujet si fondamental, mais je pense que vous attendez de notre liste une réponse plus concrète à votre question. Vous la trouverez dans notre programme et les différentes publications rapportées sur notre site : https://ensemblepourlarmorplage.lepors.net/notre-programme/

Comme vous, comme tous les Larmoriennes et Larmoriens qui vivent dans notre belle commune, nous ne pouvons supporter pareille dégradation de notre qualité de vie du fait d’individus qui s’autorisent à troubler la tranquillité publique dans les endroits qu’ils se sont choisis pour leurs débordements. C’était, hier, le petit port de Port-Maria (que la municipalité a dû fermer pour y mettre un terme), c’est aujourd’hui la pointe de Toulhars et Locqueltas. C’est aussi le centre-bourg et la promenade de Port-Maria ou l’on constate ces mêmes dérapages de comportement qui vont parfois jusqu’à des rixes entre bandes rivales.

Comment pourrions-nous l’accepter plus longtemps ?

Nous sommes déterminés, pourvu que les électeurs nous fassent confiance, à agir sans délai pour rétablir l’ordre et la tranquillité publique à Larmor-Plage.

Nous savons que des collectifs ou des associations de quartiers se constituent actuellement pour défendre des intérêts communs, dont celui de pouvoir vivre sereinement chez soi ; c’est une bonne et louable initiative lorsqu’elle permet de structurer la réflexion et d’aider au dialogue avec les autorités concernées pour la recherche de solutions les plus appropriées. Mais, la tranquillité publique est l’affaire de l’Etat, de la police nationale, du Procureur de la République et aussi du Maire. Nous entendons, donc, pleinement assumer la responsabilité qui sera la nôtre, à ce titre, si nous sommes élus.

Il n’y a pas de solution miracle mais tout un arsenal de dispositions à prendre, et notamment : 

·         Une réglementation pour limiter, sinon interdire, l’accès aux sites concernés par ces incivilités ;

·         L’accroissement des effectifs et des moyens de la police municipale pour permettre

une présence efficace sur le terrain de jour comme de nuit ;

·         Une intervention constante auprès du Préfet, du Commissaire Principal de Lorient

et du Conseil Communautaire pour une coordination des actions et des rondesde la Police nationale ;

·         Le recours circonstanciel à la Gendarmerie nationale en cas de nécessité ;

·         L’installation de caméras-vidéos de surveillance sur les sites sensibles.

 

 

3 – Attractivité, commerces et tourisme

Le questionnaire de l’association des commerçants

L’association des commerçants et artisans de « Larmor, j’adore » a réalisé un questionnaire qui a été remis en main propre à chaque candidat.

1 Quels sont vos deux projets majeurs tous domaines confondus susceptibles d’impacter la vie commerciale du centre-bourg ?

2 quels sont vos deux engagements phares pour le maintien de la vitalité commerciale et que vous entendez avoir réalisés concrètement à mi-mandat ?

3 quelles sont les deux initiatives majeures de votre programme visant à renforcer l’attractivité de la commune et que vous entendez rendre opérationnelles r réalisées à mi-mandat ?

 Questions binaires ; soutenez-vous les projets suivants :

  • Projet de thalasso : oui / non
  • Réaménagement de Port Maria dans le cadre du contrat d’attractivité touristique avec une connexion vers Toulhars via la pointe des blagueurs contournant le centre bourg oui / non
  • Aménagement touristique de la Place Notre-Dame avec fermeture à la circulation préservant une organisation cohérente du marché dominical oui / non

 Patrice Valton répond ici au questionnaire.

 RÉPONSE DE PATRICE VALTON AU QUESTIONNAIRE DES COMMERÇANTS « LARMOR, J’ADORE »

 Il me parait nécessaire de préciser en préambule que ce questionnaire est trop succinct pour permettre de vous éclairer pleinement sur notre programme et les idées que nous avons pour favoriser le commerce à Larmor-Plage.

 

C’est ainsi que si « Ensemble pour Larmor-Plage » est évidemment favorable au projet de la Thalasso conduit par Lorient Agglo et un opérateur privé, nous voulons rester vigilants sur son implantation et son environnement sur le territoire communal. 

 C’est ainsi également que si nous ne souhaitons pas un contournement du centre-bourg pour rejoindre Touhlars, sous sommes en revanche favorables au réaménagement de Port Maria dans le cadre du Contrat d’attractivité touristique.

 C’est ainsi enfin que si comme nombre de Larmoriens, nous souhaitons un aménagement de la circulation et une organisation cohérente du marché Place Notre Dame, ceci ne peut pas pour autant conduire à compromettre l’accès au cœur de la commune.

 Larmor-Plage a cette spécificité d’être à la fois une ville de résidence, dont la population est âgée, et une station de tourisme dynamique.

 Le commerce ne peut s’y développer sans les commerçants eux-mêmes ni sans prendre en compte un certain nombre de données de notre territoire ; c’est donc d’abord un dialogue que nous souhaitons instaurer dans le cadre de cette campagne pour définir le plan d’action qui sera celui de tous.

 Comme nous l’avons proposé, nous sommes ainsi à votre disposition pour vous rencontrer dès que possible soit à votre siège, soit à notre permanence selon votre meilleure convenance.

 1 – Projets généraux avec des répercussions sur la vie commerciale

 – Projet 1 : Concentrer et dynamiser l’animation au Centre-ville en y favorisant le maintien des fonds de commerce et artisanaux actuels ainsi que l’accueil de nouveaux commerces de proximité, notamment par la création d’une zone de préemption commerciale, et par l’augmentation du nombre de manifestations à l’année (marchés, spectacles de rue, concerts, expositions, diners ouverts…)

Objectif : augmentation de l’offre pour accroitre la fréquentation de la clientèle dans le centre-bourg

 – Projet 2 : Organiser un plan de circulation-stationnement-réfection de la voirie et des trottoirs permettant l’accès de tous au centre-bourg (piétons, cyclistes, automobilistes) et facilitant les déplacements selon un schéma différent et que l’on se trouve en période touristique ou non.

Objectif : facilitation de l’accès au centre-bourg aux habitants de Larmor-Plage, de Lorient et de Ploemeur

 2 – Engagements pour le maintien de la vitalité commerciale

 Engagement 1 : créer un Collectif Commission Municipale / Association des Commerçants, qui se réunira au moins deux fois par an pour échanger sur toutes les informations et projets ayant des répercussions sur le commerce du centre-bourg et la périphérie et arrêter dans la concertation les décisions à prendre.

Désigner un élu référent « manager de centre-ville » pour coordonner ce collectif avec le ou les représentants des commerçants.

Objectif : gestion participative du Commerce sur le territoire communal

 Engagement 2 : définir entre la commune, les commerçants et propriétaires-bailleurs une charte du commerce pour mieux répondre aux besoins de la population dans le respect du droit de la concurrence, des règles spécifiques d’urbanisme, de la publicité …

Objectif : anticiper l’évolution des besoins de consommation (accroissement de la vente en ligne, diminution du nombre des agences bancaires, immobilières, développement du bio et des services, retour des métiers de bouche, mixité entre les commerces locaux et les enseignes nationales, commerces éphémères …).

 3 – Attractivité touristique

 Initiative 1 : définir dans la concertation les priorités des projets à réaliser dans les 4 ans dans le cadre du Contrat d’attractivité touristique signé par la commune en 2019 (4 millions d’euros subventionnés à hauteur de 25% du montant engagé par le Conseil Général). Ces priorités sont : le cadre de vie (embellissement de la ville), l’accessibilité, la circulation douce et sécurisée avec le plan-vélo, l’aménagement du Parc de l’Océan, une signalétique touristique (restaurants, hôtels, casino, camping, centres de loisirs…), le réaménagement du camping des fontaines avec création d’une aire spécifique pour camping-cars, l’installation d’un mobilier urbain et d’œuvres d’art, le réaménagement de la Promenade de Port Maria, la mise en place d’activités nautiques pour faire revivre les ports de Port Maria et de Toulhars.

 Autres projets non concernés par ce contrat :

Réorganisation du Parking du port de Kernével et de la partie ouest de l’Anse de Zanflamme, tentes de plage à destination des familles à Port Maria, ouvrage de protection de la grève de La Nourriguel.

 Initiative 2 : parc de l’Océan. Remettre à plat le projet en tout début de mandature pour privilégier un espace d’agrément pour les familles (Larmoriens et visiteurs,) c’est-à-dire en faire un parc botanique arboré avec jeux de plein air pour les enfants, kiosque à musique ou petite scène pour concerts et spectacles pour public limité (pas de vaste bétonnage ni de scène immense pour accueillir de grands concerts comme en 2019 sans de réelle plus-value pour le commerce.

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Question sur le déploiement de la fibre à Larmor-Plage : 

Puisque vous évoquez dans votre programme la nécessité de modifier nos pratiques dans un souci écologique, je considère pour ma part que le télétravail est une bonne solution notamment pour limiter les déplacements. Encore, faut-il que ce soit possible avec un bon réseau internet. Pour moi ce chantier devrait être une priorité. Quelle est la position de votre liste sur ce sujet ?

Comme beaucoup de Larmoriens, j’ai une très mauvaise réception de liaison internet (ce qui a été pour moi très pénalisant pendant la période de confinement puisque je me trouvais en télétravail). Je ne comprends pas bien le retard que l’on constate à Larmor dans le déploiement de la fibre. Sauf erreur, il était prévu que ce chantier serait terminé fin 2020. Connaissez-vous les raisons de ce retard et pourriez-vous me préciser où en est la situation à ce jour ?

 Réponse de Patrice VALTON :

Je vous confirme que nous sommes en accord avec vous sur la nécessité de redéfinir des solutions permettant de travailler autrement et de limiter les déplacements lorsque cela est possible. C’est pour cette raison que notre programme prévoit notamment de favoriser les espaces de co-working et d’achever au plus vite la mise en place de la fibre sur l’ensemble du territoire communal.

L’opérateur Orange a été mis en charge du déploiement de la fibre sur tout le Pays de Lorient par la Communauté d’Agglo. L’installation du réseau est sous-traitée à la société SPIE. Force est de constater que l’avancement des travaux est plus rapide dans certaines communes de l’agglomération qu’à Larmor-Plage. Nous avons donc cherché à en connaître les raisons.

Selon les intervenants, la difficulté est que la plus grande partie du réseau électrique et téléphonique de notre commune est aérien et qu’il faut ainsi l’accord de la municipalité pour d’une part démonter le réseau câblé mis en place depuis plus de trente ans (devenu inutile) et d’autre part installer la fibre sur les poteaux existants et/ou ajouter des poteaux dans certaines parties de la voirie. L’opérateur Orange déclare avoir financé des études techniques coûteuses pour ce faire et que son intérêt bien compris est donc désormais d’aller vite … Selon lui, les demandes d’autorisation ont été présentées par Orange et SPIE mais seraient sans réponse ; c’est pourquoi, confrontés à cette situation, l’opérateur et son sous-traitant privilégient le déploiement sur d’autres communes où ces problèmes n’existent pas ou ont été réglés.

J’ai compris des explications du Maire que le démontage du câble avait un coût significatif et que sa prise en charge par la commune aurait dû nécessiter un vote du Conseil Municipal qui n’a pu être fait pendant la période électorale puis pendant celle de confinement. Pour autant, le Maire a fait connaître récemment au responsable d’Orange, qu’étant investi du pouvoir de décision pendant la période très particulière que nous connaissons, il donnait au nom de la commune au regard de l’urgence son accord pour ces travaux. Nous pouvons ainsi raisonnablement espérer que ce déploiement va pouvoir rapidement reprendre à Larmor-Plage.

Si comme je l’espère nous somme élus, nous y veillerons car la qualité du réseau internet est en effet pour les Larmoriens qui travaillent mais aussi ceux qui y habitent un objectif prioritaire.

Pour votre totale information, vous trouverez ci-après une cartographie des zones de la commune de Larmor ainsi que la liste des rues qui sont actuellement impactées par les demandes de permissions de voiries (les points violets déterminent les emplacements des boitiers prévus, les surfaces jaunes représentent l’éligibilité de ces boitiers). Au total, cela représente environ 1000 logements.

Cartographie

 

Liste des rues concernées

 

(Il est à préciser que pour ces secteurs en jaune, la rue n’est pas obligatoirement entièrement desservie en aérien, ce qui explique que dans de nombreux cas, une partie des habitants de ces rues peut être éligible à la fibre optique, et l’autre non)

 

Voie Adresse
Rue Beaufrère
Rue des Alliés
Rue Rohr Mez
Rue des Architectes
Rue Beaurivage
Rue Beg er Lann
Rue du Bourrigo
Impasse des Brises
Rue Brizeux
Allée des Bruyères
Rue des Bruyères
Rue Coët Pin
Allée de la Colonie
Allée des Cyprès
Boulevard des Dunes
Impasse des Ecoles
Rue des Embruns
Rue du Fer à Cheval
Rue des Fleurs
Rue des Fontaines
Impasse du Goh Forn
Rue du Goh Leur
Rue du Guezo
Rue Jean-Pierre Calloch
Avenue Jules le Guen
Rue de Keramzec
Allée de Kerblaisy
Rue de Kerblaisy
Rue de Kerderff
Rue de Kerguélen
Rue de Kerhoas
Impasse du Kernevel
Rue du Kernevel
Chemin du Zornic
Rue de Kervogam
Allée Koat Beo
Rue des Lavoirs
Impasse des Lilas
Rue des Lilas
Rue des Mimosas
Rue du Minio
Allée des Moineaux
Rue Neuve
Rue de Saint-Thurien
Rue de Bretagne
Boulevard de la Nourriguel
Place de la Nourriguel
Rue des Oeillets
Rue des Ormeaux
Rue des Pâturages
Rue du Pesketer
Rue du Petit Phare
Impasse de la Plage
Rue de la Plage
Allée des Pommiers
Rue des Prés
Rue de Quehello
R des 4 Frères Leroy Queret
Rue de Quelisoy
Rue de Rennes
Boulevard Roger le Port
Rue des Sables
Rue du Soleil
Rue de la Source
Rue du Ster
Chemin de la Mordorée
Boulevard de Toulhars
Rue de Quelisoy Village
Rue de la Victoire
Rue du Vieux Moulin
Chemin de Beaupré
Parc de la Citadelle
Résidence de la Nourriguel
Sentier des Fleurs
Chemin des Dunes
Impasse des Écoles
Impasse de Kerderff
Impasse du Menez
Rue des Mésanges
Impasse du Phare
Rue des 4 Frères Leroy Queret
Impasse de la Rade
Impasse de Quehello Congard
Sentier des Dunes
Allée de Kerguelen
Rue de Kerguelen
Rue de l’École du Menez
Rue de Verdun
Allée des Châteaux
Allée Koat Béo
Rue Théodore Botrel
Lotissement le Clos Indiana
Allée des Cavaliers
Allée des Troènes

 

En conclusion, sur la commune de Larmor et selon les derniers renseignements qui nous ont été délivrées, 66.7% de la population a actuellement accès à la fibre et plus de 80% est raccordable, une fois données les autorisations requises.

 Cordialement,

Patrice VALTON 

Le camping de la fontaine

QUESTION :

Bonsoir, 

Nous vivons avec mon conjoint depuis 2ans au camping des fontaines. A l’année où il fait bon vivre dans un cadre idéal avec une responsable de camping extraordinaire. Si nous sommes au camping à l’année, c’est que malgré que nous travaillons tous les deux, nos charges nous permettent pas d’avoir un logement autre, mon conjoint est artisan (le RSI nous assassine) et moi dans une résidence autonomie sur Ploeren en CDD depuis 10 mois (frais d’essence etc…). 

Bref cela n’est pas le sujet. Avec d’autres résidents avec qui nous avons liés des relations d’amitié, depuis plusieurs mois nous avons peur de notre futur car nous entendons divers choses concernant le camping qu’il va fermer, qu’il va être racheté pour faire un camping haut de gamme etc…. 

Ma question est la suivante : quel est notre avenir ? Va-t-on nous demander de partir définitivement (pour aller où) … car aucun des résidents a envie de partir car nous sommes bien à Larmor-Plage. 

Nous avons même proposé à notre directrice de l’aider gratuitement, à rafraîchir le camping qui est mis totalement de côté, déjà pour nous mais surtout pour les vacanciers pour qu’ils aient une bonne image car il a vraiment un potentiel. Hélas, Lorient Agglo ne donne aucun moyen. Il le laisse mourir à petit  feu. Je suis allée à votre réunion ce soir mais le sujet n’a pas été abordé.

J’étais accompagnée d’un autre résident et sincèrement nous avons vraiment été ravis de voir : nous avons la même vision des choses sur divers sujets que votre équipe car j’ai moi-même un handicap qui ne se voit pas. J’ai été aussi victime de violence et je sais combien il faut des lieux d’écoute, j’ai séjourné à Kerpape suite à un accident bref, tout ce que vous avez dit a résonné en moi.

Merci.

REPONSE DE PATRICE VALTON :

 Je vous prie de bien vouloir excuser cette réponse tardive mais cette fin de campagne a été compliquée par les circonstances que vous savez. 

Vous me donnez l’occasion de préciser clairement notre position sur le Camping de la Fontaine et je vous en remercie. 

Ce camping était jusqu’à présent à la propriété de Lorient Agglo et il était comme tel géré par la Sellor, dont ce n’est pas cependant la vocation première.  

Bien que sa gestion ait été trop souvent source de difficultés (comme j’ai pu le mesurer personnellement à plusieurs reprises), cet espace et cet équipement sont globalement très appréciés des résidents et des visiteurs qui s’y trouvent bien, ce malgré nombre de défauts et de défaillances dans son exploitation. 

Seul camping situé sur le territoire communal,  le Camping de la Fontaine est un atout majeur pour Larmor-Plage au titre de son label  » Station de Tourisme ». 

C’est pourquoi la Municipalité actuelle a fait le choix, et selon moi le bon choix, de l’acquérir opportunément lorsque Lorient Agglo a pris la décision de s’en séparer. De longues discussions ont eu lieu sur les conditions de la cession et notamment sur le prix que nous tenions pour trop élevé au regard des importants travaux à réaliser pour sa réhabilitation. 

Un accord est intervenu de telle sorte que la commune de Larmor devrait bientôt en prendre possession et en assurer la gestion. 

Cette acquisition est d’autant plus importante que, ainsi que vous le savez sans doute, il n’existe pas, par ailleurs, d’aire d’accueil des camping-cars à Larmor. 

Si nous sommes élus, une réflexion sera à mener sur la destination future du camping. Sur ce sujet comme sur les autres, aucune décision définitive ne sera prise avant une vaste concertation avec toutes les personnes concernées, c’est-à-dire les résidents à l’année en premier lieu, les clients fidélisés, les habitants du quartier, las camping-caristes, les acteurs locaux du tourisme et du commerce.

 Nous avons l’avantage d’avoir dans notre équipe, en la personne de M. Bruno Kéryhuel, un vrai professionnel du camping qui sera en charge de ce dossier pour le compte de la Municipalité.

 Rien n’est donc pour l’instant décidé mais soyez assurés qu’il n’est dans notre projet en l’état d’en faire nécessairement un camping de très haut de gamme.

 Nous voulons que cet espace privilégié, situé à proximité du centre-ville, des plages et facilement accessible corresponde aux besoins et à l’attente du plus grand nombre.

 Nous sommes parfaitement conscients du fait que le Camping de la Fontaine a aussi actuellement une vocation sociale qu’il nous faudra prendre en compte. 

Je m’attacherai personnellement à visiter tous les résidents concernés et à veiller à ce que ceux-ci puissent être prioritaires pour les emplacements à répartir. Si de grands travaux sont décidés pour la réhabilitation de ce camping, rien ne sera entrepris avant que des solutions de relogement appropriées n’aient été préalablement trouvées en accord avec les résidents. 

J’espère vous avoir rassuré et je me tiens à votre disposition pour échanger directement avec vous sur place. 

Cordialement, 

Patrice Valton

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La question du stationnement des campings-cars

QUESTION :

 Je vœux évoquer un sujet qui me tient à cœur : le réaménagement du camping des fontaines avec création d’une aire spécifique pour camping-cars, 

Donc ce sujet, qui n’est pas capital évidemment pour la ville, émane probablement d’une certaine défiance de la population vis- à-vis des campings-cars.

Et il est plus aisé de donner satisfaction aux électeurs qu’aux camping-caristes.

 Je suis moi-même camping-cariste depuis seulement 20 ans, et ce qui se passe à Larmor m’intéresse, bien que je ne sois pas concerné par le stationnement puisque réalisé sur mon terrain perso. Mais je vis mal, comme des milliers de retraités, le problème de stationnement qui se rigidifie sans motif sérieux, même dans des villages sans attrait particulier !! 

 Alors, ce projet d’aménagement d’une aire au camping, je n’y vois pas d’inconvénient, car j’admets que beaucoup de pratiquants préfèrent des campings ou des aires payantes pour des raisons de sécurité ou autres. Mais le risque bien connu, c’est l’interdiction qui en découle généralement, de la création d’aires “officielles” de stationnement hors de ces emplacements. Une société privée fait d’ailleurs cette proposition à des centaines de communes (Camping-Car-Park) en utilisant un terrain communal disponible, aménagé aux frais de la commune ! Et en se faisant payer de 10 à 15 euros la nuit par les clients et assurant une contribution du CA à la commune. Mais avec une condition abusive : obligation d’interdictions aux environs (cas de Vannes par ex).

 J’ai suivi de loin, l’évolution du sujet au parking (militaire) de la citadelle de Kernevel,
longtemps tolérée, connue par des sites internet, celui-ci a fini par être “verrouillé” mais seulement aux campings cars . Je suis conscient que des excès ont eu lieu, dont des installations permanentes (mais que fait la police ? – je sais qu’elle n’a pas autorité pour verbaliser). C’est pourtant un emplacement génial, qui ne gênerait de peu le stationnement des véhicules “ordinaires” qui, lui, est toléré. La marine a le droit de refuser ce stationnement, mais à elle d’assumer… Donc le stationnement va se répercuter un peu en amont, là où les campings-caristes vont gêner les usagers de la petite cale et de la plage… et je ne vois pas vraiment le progrès (sauf à l’interdire, ce que certains vont souhaiter).

 La police municipale m’a donné quelques infos : c’est à la suite de plaintes de riverains que le sujet a été agité et “résolu” par des barres de hauteur !! Qui, selon la police, auraient été payées par la commune ! D’une part, la gêne aux riverains est quand même modeste vu l’éloignement des premières constructions  (sauf si débordements nocturnes, mais il suffit d’appeler la police), et d’autre part, si la marine veut interdire l’accès aux campings -cars, c’est à elle d’assumer les frais. Je trouve trop facile de prendre en compte l’avis des électeurs, pour évacuer un problème qui n’en est pas un… (Qu’aurait-on fait si c’était des gens du voyage?  RIEN).

 Je complète en rappelant :

 – que le stationnement des campings cars ( <à 3.5t)  est autorisé, jour et nuit ( sauf qqs cas particuliers), si le stationnement des véhicules dits “normaux” l’est. Une durée maxi de l’ordre de 7 jours je crois, mais au bout de 3 jours, il faut aller vidanger !!)

-qu’un camping-car a la même carte grise qu’un véhicule de tourisme donc les mêmes droits et contraintes de stationnement.

– Qu’un Maire n’a pas le droit d’interdire un secteur complet sous prétexte qu’une aire  (payante ou non) existe dans sa commune . Il y a des dizaines d’actions en justice – via le CLC-  qui ont débouté des municipalités d’arrêtés illégaux. En particulier, une pancarte “interdit aux campings cars” est illégale, n’existant pas dans le code de la route.

Par contre, souvent la police verbalise avec ce motif, et peu d’usagers ont le courage de contester en justice, malgré qu’ils obtiendraient réparation. 

Cela ne veut pas dire que l’on doit laisser faire n’importe quoi : Si un camping-car s’installe légalement sur la voie publique, il n’est pas autorisé à y déployer des matériels de camping ( dont des tentes à Kerguelen ) . Et il faut seriner çà et les associations de campings-caristes le font. Cela n’empêche pas les débordements. Mais la police municipale avec laquelle j’ai échangé sur le sujet me semble bien motivée et œuvrer avec raison et discernement.

Il y a 2 ou 3 ans, j’avais eu l’occasion d’échanger avec le maire, M. Tonnerre, et il me semblait en phase avec moi, et conscient qu’il n’avait pas le droit d’interdire à grande échelle . La question s’était aussi posée (par Mr Pinguet je crois) en réunion de conseil à propos de l’emplacement supprimé à l’ancien camping face au casino actuel.

La réaction exagérée, parfois motivée de résidents, tient au fait que quasiment partout, sur la côte atlantique (ne parlons pas de la méditerranée !), des emplacements “naturels” existaient. J’avais sur la côte-sud, jusque Brest, des dizaines de points “naturels” non aménagés, où on ne gênait personne. Ils permettaient le stationnement de qqs engins – 4 ou 5 pas plus-, et ne constituaient pas une gêne pour personne. Ils ont tous été supprimés. C’est ainsi chez nous de Larmor à Guidel… donc dès qu’il reste un endroit vacant ou oublié, ce sont des dizaines et plus de véhicules qui s’y entassent en donnant une image de leur comportement peu positive, aggravant ainsi le ressenti des citoyens… de multiples raisons à ces restrictions : aménagements de voirie, protection du littoral, actions de riverains, voire du maire ou adjoint, propriétaire de campings !!! ( SI, Si)  …

Je ne considère pas ce sujet capital pour l’avenir de la commune, et je n’estime pas utile de questionner en réunion publique (cela m’été proposé par les 2 personnes), d’autant qu’il se trouverait des contradicteurs motivés à souhaiter l’interdiction pure et simple, ou le “parcage” imposé dans des campings. Il n’empêche que la nécessité d’une aire de vidange et d’approvisionnement en eau est nécessaire et bien sûr éventuellement payante. 

Je ne souhaite pas que Larmor se distingue comme d’autres communes pratiquant l’illégalité et reste accueillante à des centaines de ccristes, qui sauront aussi faire fructifier le commerce local…- cas des véhicules au Kernével qui usaient régulièrement des restos du port de plaisance- (surtout hors-saison et hélas, hors-saison, les restrictions sont souvent les mêmes qu’en saison) .

Et que ce ne soient pas des considérations électoralistes qui conduisent les postulants à promettre des actions illégales, ou tout au moins empreintes d’un “racisme” exacerbé envers des vacanciers qui aiment notre région ( la Bretagne se verrouille, c’est lamentable !).

REPONSE DE PATRICE VALTON :

La question du stationnement des camping-cars sur le territoire communal et de leur accueil en général pose en effet difficulté tant pour ceux qui le pratiquent en loisir que pour la population sédentaire. Vous n’êtes le seul à évoquer ce problème.

Je vous précise avoir rencontré nombre de personnes à ce sujet et notamment plusieurs camping-caristes de Larmor ; ces échanges m’ont beaucoup éclairé pour la recherche nécessaire des meilleures solutions possibles.

Dans notre programme, nous avons évoqué (comme d’ailleurs la quasi-totalité de nos concurrents) l’opportunité d’aménager une aire d’accueil des camping-cars à l’occasion des travaux de réhabilitation qui s’avéreront indispensables après acquisition par la Commune du Camping de la Fontaine.

Mais, aucune décision définitive ne sera prise en ce sens sans une vaste concertation préalable avec toutes les personnes concernées, dont les camping-caristes évidemment.

Soyez assurés que dans le projet qui est le nôtre, il n’existe aucune position de principe qui serait hostile aux camping-cars et encore moins d’animosité (pratiquant moi-même la croisière en bateau à moteur, je retrouve chez les passionnés de camping-car ce même état d’esprit de solidarité comme le goût de la vie en plein air).

 Nous pensons, au contraire, que les camping-caristes doivent trouver toute leur place dans une station de tourisme et que c’est bien à la municipalité d’organiser leur accueil.

Il est tout à fait vrai que les campings-caristes participent au commerce de la commune et que celle-ci a ainsi tout intérêt à se faire référencer comme une commune accueillante notamment dans les réseaux et revues spécialisées sur le tourisme des campings-caristes.

Vous rappelez très justement que les camping-cars ont le même droit de circulation et de stationnement que les autres véhicules et que toute interdiction générale ou spécifique serait illicite. Ce n’est pas le cas à Larmor.

Mais, il faut aussi admettre que lorsque les parkings qui bordent les plages sont occupés l’été par nombre de camping-cars (Kernével, Touhlars, Port Maria et Locqueltas), non seulement cette situation compromet le stationnement des autres véhicules mais encore elle crée une certaine pollution visuelle qui nuit à l’attractivité de la commune ce qui nourrit donc le ressentiment des riverains et des visiteurs.

Nous avons parfaitement compris les différentes problématiques des campings-caristes qui souhaiteraient tout à la fois pouvoir stationner durablement dans les sites naturels les plus privilégiés, pouvoir vidanger et se raccorder aux réseaux d’alimentation, et aussi ne pas être dans l’obligation de payer trop cher leur stationnement dans les aires d’accueil qui leur sont dédiées. Mais il faut aussi comprendre que ces espaces de voirie sont destinés à tous et notamment ceux qui viennent fréquenter les plages, se promener ou courir le long du littoral.

Comme vous le savez, le foncier disponible de Larmor-Plage est aujourd’hui des plus réduits de telle sorte qu’il n’est pas de solution-miracle…

Il a été en effet mis fin par la Marine Nationale, propriétaire du site du Fort de Kernével, à la tolérance de stationnement qui existait sur le terre-plein en zone militaire ; la tolérance sur le parking de la rue des Architectes a également ses limites lorsque l’on compte parfois jusqu’à 14 véhicules présents au même temps (ce que j’ai pu constater moi-même cet été) ; enfin il n’est pas non plus agréable pour les habitants du quartier et les promeneurs de vivre au côté d’un véritable mur de camping-cars sur le petit parking dit du lapin blanc à Locqueltas, notamment lorsqu’à ce désagrément visuel s’ajoutent parfois celui de certains débordements ou incivilités dont vous faites état vous-même.

C’est bien pourquoi il nous faudra trouver ensemble la bonne solution à ce problème afin de pouvoir répondre au mieux aux attentes de tous avec les contraintes souvent contradictoires que l’on sait.

Sauf à pouvoir préempter et acquérir un jour certaines parcelles qui pourraient être affectées à la création d’aires spécifiques aux campings-caristes, la seule solution pertinente que nous retenons dans l’immédiat est bien celle de l’aménagement d’un espace réservé et équipé dans le Camping de la Fontaine à réhabiliter.

J’espère que nous aurons la possibilité d’en discuter de vive voix avant ou après la fin incertaine des élections, car j’ai pu vérifier que nous avons la chance d’avoir à Larmor beaucoup de campings-caristes très attachés à l’intérêt de leur commune. C’est ainsi cet intérêt général que nous aurons à cœur de défendre « Ensemble pour Larmor-Plage » dans la réponse aux questions légitimes que vous nous avez posées.

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4 – Environnement et transition écologique

La question de l’artificialisation des zones agricoles et naturelles

 Question :

 Que pensez-vous de « l’artificialisation » des zones agricoles et naturelles ? Vous trouverez en pièce jointe le manifeste d’un collectif opposé à l’extension de la zone agricole de Kerpont. Lisez-le attentivement et dîtes-nous ce que vous en pensez ?

RÉPONSE DE PATRICE VALTON

 Notre liste « Ensemble pour Larmor-Plage » partage pour l’essentiel cette doctrine selon laquelle il devient urgent d’inventer un nouveau modèle de vie en Bretagne comme ailleurs sur l’ensemble de la planète.

 La protection de notre environnement, la préservation des parcelles agricoles, la qualité de l’air et des eaux constituent autant de priorités absolues et immédiates. 

Il y va de la survie même de l’humanité, de telle sorte que ce changement de comportement ne relève plus d’une option car elle est une nécessité d’évidence

 Notre liste « Ensemble pour Larmor-Plage » a déjà pris position pour une remise à plat des schémas directeurs de Lorient Agglo (qui ne sont pas inscrits dans le marbre), avec pour objectif une plus grande cohérence globale des projets d’aménagement sur l’ensemble du territoire de l’Agglomération (SCOT, PLU, PLH…). La prise en compte de ces priorités environnementales comme des contraintes liées au nécessaire développement de l’activité économique commande, en effet, une réflexion et des décisions d’intérêt général devant être prises à l’échelon communautaire.

 S’agissant plus précisément des zones d’activités industrielles, commerciales et artisanales, il convient avant d’envisager leur éventuelle extension de créer une structure d’évaluation et de décision, réunissant les différents acteurs concernés (Région, Conseil Communautaire, Communes, CCI, Audelor…) et qui pourrait être aussi une sorte de guichet unique d’accueil des entreprises. 

 Aucune extension sur le domaine agricole, ni aucune emprise sur les espaces naturels ne paraissent justifiées tant qu’il restera des lieux d’implantation possible sur les zones existantes ou à aménager comme c’est le cas dans l’espace urbain actuel (comme on peut le constater avec des sites vacants, délaissés ou les friches portuaires).

 Il reste, pour nous, que si Kerpont ne doit pas être contre la campagne, la campagne ne doit pas non plus être contre Kerpont. Ce sont bien aussi les entreprises qui font vivre le Pays de Lorient, qui créent un emploi durable, qui permettent le maintien des familles.

 Nous considérons que si les modes de production et de consommation doivent être revus dans l’urgence, ceci concerne tout le monde, notamment les agriculteurs et les consommateurs.

 Or, dans ce combat qui est le vôtre, et aussi le nôtre, qui est de s’opposer à « l’artificialisation des zones agricoles et naturelles », chacun doit prendre sa part pour œuvrer aux solutions les plus pertinentes, les plus conformes à l’objectif commun qui est bien de vivre mieux et ensemble.

 Nous sommes évidemment à votre disposition pour poursuivre et enrichir cet échange, avant comme après les élections municipales à venir.

 Question :

 Merci pour votre réponse qui m’apparaît suffisamment claire…hormis un point : qu’entendez-vous par « emploi durable » ?

 RÉPONSE DE PATRICE VALTON :

 Pour préciser notre point de vue concernant « les emplois durables », nous voulons dire que la zone d’activités de Caudan-Kerpont est la plus importante et aussi l’une des plus anciennes du Pays de Lorient. Elle compte des entreprises industrielles, commerciales, artisanales et de services qui y sont implantées depuis longtemps avec des effectifs stables, le plus souvent en CDI. C’est donc une donnée économique et sociale qu’il faut nécessairement prendre en compte.

 Pour autant l’extension éventuelle de cette zone sur le foncier agricole et au préjudice de son environnement ne peut se concevoir sans une réflexion plus globale, à l’échelon communautaire, celle-ci devant porter sur les réels besoins et sur la capacité des autres zones d’activité à accueillir les nouvelles entreprises (Kervignac, Brandérion, Hennebont, Lanester-Les Chantiers, Ploemeur-Le Mourillon-Kerdoual, zones portuaires de Lorient, Larmor-Plage-Kerhoas, Plouay et aussi Quimperlé-Mellac..).

 Cette réflexion générale sur la gestion de l’espace est d’autant plus indispensable que l’on constate une évolution de l’activité vers les services, l’artisanat et le commerce. Avant de décider d’urbaniser un champ ou un bois, il convient de s’assurer que l’on ne peut faire autrement et mieux !

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La question de la modification de l’écosystème des étangs St Mathurin et du Ter

 Question :

 Quelle est votre position concernant la modification de l’écosystème actuel des étangs St Mathurin et du Ter ?

RÉPONSE DE PATRICE VALTON :

Non seulement nous sommes pleinement en accord avec la position exprimée par votre Association mais notre intention est, si nous sommes élus, de demander à la future gouvernance de Lorient Agglo de renoncer à ce projet surprenant qui consiste à compromettre un écosystème équilibré plus que centenaire.

 Comme je l’ai fait connaitre publiquement lors de la réunion prétendument d’information qui s’est tenue il y a quelques mois à Larmor-Plage, je ne mesure en rien l’intérêt qu’il y aurait pour la population du grand Lorient (qui fréquente en nombre ce site très privilégié) à rendre cet espace naturel à la mer.

 Si je peux comprendre la nécessité des travaux envisagés pour le renforcement de la digue de St Mathurin (dont il nous est dit qu’elle serait en mauvais état), j’ai, à tort ou à raison, le sentiment que les études techniques évoquées tendent surtout à se placer dans la logique d’un règlement européen qui relève d’un dogme écologique très contestable et va, selon moi, à l’inverse d’une action pertinente pour la protection de notre environnement naturel, plus particulièrement en l’espèce s’agissant des étangs du Ter.

Outre le fait que nous ne sommes pas convaincus que « rendre à la nature les espaces aménagés par l’homme » soit un objectif nécessairement vertueux, il me parait évident que ce principe doit être apprécié au vu des réalités de territoire ; on n’imagine pas de demander à Lorient qui s’est édifiée pour partie sur des vasières du domaine maritime de se déconstruire.

L’étang de St Mathurin, alimenté par le ruisseau du Ter, est en eau douce de plus d’un siècle et demi ; il est riche de ses poissons, d’une faune et d’une flore qu’il importe de préserver ; l’étang de Kermelo, en eau saumâtre, a lui-même d’autres richesses par les espèces qui se sont adaptés à cette configuration particulière. Ces deux étangs, comme celui dit du Symbole, constituent ensemble un écosystème sans doute différent de celui qui existait avant la création des digues mais qui fonctionne naturellement.

 Je partage votre avis selon lequel l’argument du désenvasement naturel par le jeu des marées n’est guère convaincant dès lors que le sort des vases et des boues n’était pas traité en aval au niveau de l’Anse de Zanflamme et de la rade en général.

 Enfin, le projet fait fi de l’agrément visuel de ces retenues d’eaux dans une campagne préservée puisque l’ouverture à la mer conduira à exposer aux visiteurs, qu’ils soient promeneurs ou sportifs, des fonds vaseux inesthétiques à marée basse.

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La défense animale

 QUESTION 

Selon un sondage IFOP, 9 Français sur 10 estiment la cause animale importante. 7 Français sur 10 attendent des maires qui s’engagent des mesures concrètes pour réduire la souffrance des animaux.

Vous êtes candidat aux élections municipales. Les mesures proposées par l’engagement« Une ville pour les animaux » sont concrètes, réalisables et pragmatiques, conformes aux compétences d’un maire.

Le guide pratique

Une vidéo présentation d’une minute

Nous vous souhaitons une bonne lecture, et attendons de lire votre réponse.

 REPONSE DE PATRICE VALTON :

 Je reçois votre message à quatre jours du scrutin et il me semble que votre sollicitation auprès des candidats aurait dû se faire plus tôt pour permettre les échanges et les débats utiles dans le cadre de la campagne. 

 Si notre liste est déterminée à œuvrer pour le bien-être animal en soutenant notamment plusieurs des associations locales qui participent à ce combat, certaines des mesures contenues dans la charte « Une ville pour les animaux » sont discutables et doivent donc faire l’objet d’une concertation dans le cadre d’un débat démocratique.

 C’est pourquoi, nous ne pouvons en l’état signer pareil engagement global, ce qui conduirait en définitive la future municipalité à adhérer à une doctrine qui n’est pas nécessairement partagée par la majorité de ses concitoyens.

 Avant de m’engager dans cette élection, j’étais moi-même le Président d’une ONG dénommée Wildlife qui s’est donnée pour objet de défendre la faune sauvage et ceux qui la protègent, notamment en Afrique de l’ouest.

 Force a été pour moi de comprendre sur le terrain que certaines propositions relèvent de l’utopie et vont à l’inverse de l’objectif recherché… Il reste que la défense animale est une grande et belle cause que nous entendons soutenir pourvu que toutes les données soient prises en compte dans la raison et dans l’équilibre.  

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La protection des plages : zéro plastique, zéro mégot

 Question (par un groupe de citoyens de la commune de Larmor-Plage)

 Nous vous remercions de votre écoute et de votre mobilisation hier lors de l’opération de nettoyage de la plage de Toulhars et ce malgré le temps capricieux !

 Nous espérons que cette opération vous aura fait prendre conscience de la gravité de la situation et que vous pourrez trouver des idées/solutions pour y remédier.

 Voici une présentation qui retrace notre initiative et quelques solutions que nous nous proposons. Nous vous invitons notamment à consulter ces deux sites :

 – La charte du Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire pour des plages sans plastiques : https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/plage-sans-plastique-signature-dune-charte-communes-eco-exemplaires 

– Le site  https://www.pacte-transition.org/

Ce site invite les municipalités à s’engager parmi 32 mesures (une belle boite à outils à disposition).

 RÉPONSE DE PATRICE VALTON :

Soyez assurée que notre liste est particulièrement sensibilisée sur cette nécessité immédiate d’agir pour la protection de tout notre environnement, dont celle de notre littoral. 

 La préservation de notre littoral est une priorité de notre programme disponible sur notre site. 

 Si nous sommes élus, je veillerai avant l’été à ce que la commune s’engage dans cette démarche écoresponsable qui passera notamment par la signature de la Charte « Une plage sans déchets plastiques » dont les contraintes raisonnables sont à portée des capacités de Larmor-Plage.

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La préservation de notre patrimoine « vert » et foncier de la commune

QUESTION :

La commune oublie le plaisir des découvertes des petits bois et fontaines et des rives du Ter. Un engagement des futurs élus serait très opportun pour ne pas délaisser un patrimoine vert de plus en plus entravé par les constructions autorisées entre « copains ».

Merci d’avance de vous engager fortement pour la protection de ce patrimoine.

REPONSE DE PATRICE VALTON :

Je présume que vous n’avez pas pris connaissance de notre programme, ni participé à nos réunions publiques et de quartiers, puisque votre message nous est adressé à quatre jours du scrutin du 1er tour.

 Vous auriez ainsi pu vérifier que la protection des sites et ouvrages remarquables de Larmor-Plage est bien au centre de la ligne environnementale de notre projet.

 Je n’ai cessé de dire et d’écrire que nous ferions de la protection de notre environnement naturel (bois, étangs, chemins, marais …) une priorité absolue et qu’il en était de même de notre patrimoine foncier historique et remarquable (église, villas, fontaines, anciennes fermes…). Le constat dont vous faites état est partagé et il participe au bien-vivre des Larmoriens.

 

C’est pourquoi nous entendons y veiller en conduisant une action déterminée en ce sens, notamment caractérisée d’une part, par une replantation d’arbres sur l’ensemble du territoire communal, la préservation des espaces naturels et d’autre part, par l’élaboration d’une charte de l’urbanisme dont l’objet sera précisément de pouvoir sauvegarder ce patrimoine si précieux pour notre commune. 

 A cet égard, je ne partage en rien votre avis selon lequel « des constructions seraient autorisées entre copains ». La vérité est qu’actuellement les constructions ne sont réalisées que lorsqu’elles répondent aux exigences et aux règles d’urbanisme définies par le PLU, lequel lui-même doit respecter les schémas directeurs élaborés au niveau communautaire (SCOT, PLH…). Ce sont d’ailleurs les services-instructeurs de Lorient-Agglo qui instruisent les demandes de permis de construire (même si le PC est en définitive signé par le maire). Il n’est donc aucune place réservée au « copinage ».

 Si vous aviez assisté à nos réunions publiques et de quartiers, vous auriez, je crois, pris pleinement la mesure de notre engagement sans faille pour un environnement plus vert, c’est-à-dire avec moins de béton et plus d’espaces préservés. 

Notre volonté de faire du futur Parc de l’Océan, non « un vaste espace scénique », comme envisagé par d’autres, mais un jardin botanique d’agrément en est l’illustration la plus lisible. 

Mais, c’est aussi toute une pensée écologique et une volonté de prendre part à la nécessaire transition énergétique qui guidera notre action si nous sommes élus.

 La liste « Ensemble pour Larmor-Plage est donc déjà « très fortement engagée pour la protection de ce patrimoine« , mais je ne verrai qu’avantage à échanger directement avec vous sur ce sujet qui nous tient autant à cœur qu’à vous-même.

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Les algues vertes

 Nous constatons ces dernier temps la prolifération des algues vertes sur la plage de la Nourriguel. On ne peut plus s’y baigner et les odeurs sont très désagréables. On sait que ces algues présentent par ailleurs un danger pour les personnes (pour mémoire décès d’une personne à St Michel en Grève et récent accident nécessitant l’intervention des secours à Kernével). Si vous êtes élus, entendez-vous prendre des mesures pour remédier à cette nuisance ?

 Réponse de Patrice Valton :

 Cette question est en effet d’importance pour notre commune puisqu’une grande partie de son littoral est concerné. Il reste que les zones touchées par ce phénomène de prolifération sont essentiellement l’Anse de Zanflamme et la plage de la Nourriguel, comme on le mesure actuellement (photo ci-dessous).

Or, ces endroits ne sont pas des zones de baignade (comme l’indique le panneau de signalisation que vous avez dû voir à la Nourriguel).

Pour autant, la présence de ces algues nauséabondes (qui ne sont cependant toxiques qu’une fois sèches lorsque la marée les dépose sur le rivage) constitue une vraie nuisance pour les promeneurs et les riverains, comme d’ailleurs pour les plaisanciers qui fréquentent le port de Kernével où elles s’accumulent (comme c’est le cas en cette période de chaleur).

La croissance de l’algue verte en Bretagne (phénomène constaté depuis 1971) a des causes identifiées : une mer peu profonde et l’ensoleillement qui favorisent la photosynthèse, la configuration de baies ou de rades ou le courant ne permet pas la dispersion en mer et enfin et surtout des eaux saturées de nutriments dont les algues se nourrissent (essentiellement phosphore et azote issus du nitrate).

C’est ainsi en amont de la rade de Lorient qu’il est nécessaire d’améliorer la qualité des eaux du Scorff et du Blavet polluées notamment par les nitrates en provenance de l’agriculture.

Vous comprendrez aisément que notre commune ne peut avoir la main seule et que ce problème récurrent ne peut véritablement trouver sa solution que dans le cadre d’une démarche écologique plus vertueuse de tous les acteurs concernés (Etat, Région, Département, Agriculteurs, Associations de défense de l’environnement…).

Nous y sommes favorables car nous pensons que le temps est venu de changer notre façon de produire et de consommer. Il y a urgence à protéger la planète pour notre survie même ; la transition écologique de l’élevage industriel et de l’agriculture intensive n’est plus une option mais une nécessité. Nous sommes parfaitement conscients du fait que l’activité économique de la Bretagne est largement soutenue par son agriculture et que le dossier est complexe. Mais la santé, la qualité de vie, la protection de notre environnement sont plus essentiels encore. Le tourisme participe aussi à la richesse du pays de Lorient et il est évidemment impacté par la médiatisation des échouages massifs d’algues vertes sur notre littoral.

Alors, pour répondre à votre question, que pouvons-nous faire à notre niveau municipal ? D’abord intervenir sur les grèves concernées lorsque l’accumulation de ces algues présente un danger ; ensuite défendre fermement notre position écologique au sein du Conseil Communautaire et dans toutes les instances portuaires et fluviales. Nous devons à la vérité de dire que Lorient Agglo a pleinement pris la mesure de la situation et que ses actions vont en ce sens. Il faut d’ailleurs reconnaitre que la qualité des eaux, tant de nos plages que de la rade, s’est considérablement améliorée depuis ces dernières années et que la direction prise est la bonne. Mais le chemin est encore long …

5 – Vie citoyenne, solidarité et lien social

Le développement des réseaux associatifs

 

Question :

J’ai été attentif à vos propos lors de la dernière réunion de quartier et je voudrais soulever un problème spécifique à Larmor.

Dans toutes les communes environnantes, chaque année en septembre, il est organisé une journée des associations.

A Larmor plage, la journée des associations n’est organisée que tous les 2 ans ; une année sur 2, seules deux associations sont conviées (l’Asca et l’Amicale laïque).

Je suis dans une association de randonnée (Larmor rando), et chez nous aussi les effectifs vieillissent ; or, pour renouveler les adhésions nous n’avons que 2 pistes : le bouche à oreilles et la journée des associations. C’est pourquoi je souhaiterais pouvoir participer tous les ans à cette journée.

Je pense que ça ne coûte rien et que ça ne serait pas très compliqué à mettre en œuvre.

Merci de prendre en compte ma demande.

RÉPONSE DE PATRICE VALTON :

 C’est une très bonne idée, en effet, qui sera bien reprise dans notre programme.

Cette journée annuelle des Associations est utile pour tout le monde : connaissance des activités et des personnes, échanges entre les associations entre elles, convivialité…

Vous n’êtes d’ailleurs pas seul à souhaiter cette annualité. 

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C2sol, pôle de l’économie sociale et solidaire

 QUESTION :

 C2sol pôle de l’Economie Sociale et Solidaire (ESS) représente, accompagne et fédère les nombreux acteurs associatifs, mutualistes ou coopératifs, sur le territoire du Pays de Lorient. Dans cette période d’élections municipales nous souhaitons attirer votre attention sur l’apport que l’Economie Sociale et Solidaire peut générer dans la mise en place des politiques publiques locales, avec pour objectif de dynamiser le territoire tout en répondant aux besoins des habitants et citoyens.

 Vous trouverez ci-joint en téléchargement (afin de limiter l’impact numérique de nos envois)

  • Un dossier de présentation de C2sol – Pôle ESS pays de Lorient : ses membres, ses actions, ses propositions au service des Collectivités et plus largement des acteurs du territoire.

 

  • Un document d’interpellation qui vous permettra à la fois de mieux appréhender l’ESS comme économie d’avenir et aussi de vous engager, au cours de votre mandat, sur quelques points dans ce sens.

 Nous sommes à votre disposition pour échanger et construire avec vous les actions et les projets d’Economie Sociale et Solidaire utiles pour votre territoire.

 REPONSE DE PATRICE VALTON :

 Nous bien informés des actions du pôle ESS et de C2 sol qui tendent à une meilleure économie sociale et solidaire au Pays de Lorient. 

 Le programme de notre liste porte cette même volonté d’agir pour plus de solidarité, plus de justice sociale, plus de développement durable

 Nous considérons que l’économie de proximité non seulement a toute sa place sur notre territoire commun mais encore qu’elle est l’une des solutions majeures pour aider au changement des modes de vie et de consommation qui s’impose désormais. Si nous sommes élus, la Commune de Larmor-Plage s’engagera sans réserve dans toutes les démarches qui participent à cet objectif. Il reste que, pour être rapidement efficace, ce sont tous les acteurs économiques et sociaux qui doivent œuvrer ensemble à ce projet commun.

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La place de la culture bretonne (réponse au questionnaire de la fédération «  Entente du Pays de Lorient »)

QUESTION :  

Emglev Bro an Oriant (Entente du Pays de Lorient) est la fédération des associations bretonnes du

Pays de Lorient pour la promotion et le développement de la langue et de la culture bretonne sur tout le territoire. Les 64 associations de notre Entente œuvrent, sans relâche, dans tout le Pays de Lorient depuis plusieurs décennies. Leur travail salutaire d’apprentissage et de diffusion de la culture bretonne au plus grand nombre est le garant de l’originalité, de la spécificité du Pays de Lorient comme de la Bretagne. Très présentes dans nombre de nos communes à travers les cercles celtiques, les bagadoù, les écoles bilingues, les écoles de musique, les chorales, etc. Elles ont besoin d’un soutien permanent en matière de subventions, de mise à disposition de locaux et d’aides logistiques pour l’organisation de spectacles et de manifestations diverses. Elles sont le socle du Festival Interceltique de Lorient dont on connaît l’impact économique pour le territoire !

Selon une étude récente menée par la Région, 5,5% de la population parle breton dans les cinq départements de la Bretagne historique, ce qui représente 210 000 locuteurs, chiffre à comparer au million du début du XX siècle, et la langue bretonne, cœur de l’ADN de la Bretagne, reste considérée par l’UNESCO comme étant « sérieusement en danger ».

De concert avec les collectivités, associations, médias, qui agissent quotidiennement pour son développement et sa promotion, les collectivités locales ont, selon nous, un rôle central à jouer par des actions concrètes pour préserver la présence d’une langue bretonne vivante, créatrice de lien social. Contrairement à ses homologues partout en Bretagne, et paradoxalement, Emglev Bro An Oriant, qui est la plus ancienne des fédérations culturelles bretonnes ne dispose pas encore d’un Ti Ar Vro, une Maison de Pays, symbole concret du dynamisme et de la légitimité de la culture bretonne au Pays de Lorient, et lieu privilégié de rencontres, d’échanges, de cours, de conférences, d’expositions, à la disposition de ses associations bretonnes.

Après une décennie d’efforts sans lendemain, nous invitons les futurs décideurs à enfin donner la priorité qu’il mérite au projet moderne et fonctionnel de création du Ti Ar Vro d’Emglev Bro An Oriant. Notre fédération, soucieuse de connaître les engagements des candidats aux élections municipales 2020 vous propose de bien vouloir nous accorder un peu de votre temps en remplissant le questionnaire ci-joint.

Vos réponses, ou vos propres contributions, seront publiées en toute transparence sur notre site : www.emglevbroanoriant.bzh. Elles seront également transmises à la presse avant les prochaines élections.

Emglev Bro An Oriant

REPONSE DE PATRICE VALTON :

 

Sur un plan général, notre liste « Ensemble pour Larmor-Plage » est résolue à soutenir la culture et la langue bretonne, considérant que celle-ci font partie de notre patrimoine et de notre histoire.

Larmor-Plage compte d’ailleurs de nombreuses associations qui contribuent activement à cette démarche essentielle pour préserver notre identité. Nous les soutiendrons donc sans réserve. Pour autant, c’est bien seulement cette richesse culturelle et linguistique que nous voulons préserver pour cette Bretagne à cinq départements qui est la nôtre et non nous engager dans un combat politique de défiance à l’égard d’une France qui est aussi la nôtre.

Nos réponses à votre questionnaire s’inscrivent ainsi dans cette démarche qui nous parait répondre pleinement aux attentes de la majorité de nos concitoyens.

RÉPONSES AU QUESTIONNAIRE DE LA FÉDÉRATION « ENTENTE DU PAYS DE LORIENT »

1 –Nommerez-vous un(e) « Référent(e) langue et culture bretonnes » (adjoint(e), conseille(è)r(e) municipal(e) délégué(e)) au cours de la prochaine mandature ?

R : Si nous sommes élus, c’est Madame Réjine Le Normand (actuellement Adjoint à la culture à Riantec et qui vous est connue à ce titre) qui serait adjoint aux affaires culturelles ; elle sera le réfèrent « langue et culture bretonnes » pour toute la mandature. Notre projet municipal prévoit qu’elle sera en charge de la mission pour la certification Ya d’ar brezonneg, l’objectif est d’obtenir le niveau 1 du label durant le mandat à venir.

2 – Vous engagez-vous à défendre et promouvoir la langue bretonne au sein de votre communauté de communes, en proposant la désignation d’un conseiller communautaire chargé de la politique linguistique sur le territoire ?

R : Larmor-Plage ne comptera que 2 élus communautaires ; l’un et/ou l’autre défendra nécessairement la politique linguistique sur le territoire, telle que celle-ci aura été définie par le Conseil Municipal après écoute des associations concernées.

3 – La charte « Ya d’ar brezhoneg » (Oui à la langue bretonne) proposée par l’Office Public de la Langue Bretonne http://www.fr.brezhoneg.bzh/32-presentation.htm permet d’officialiser l’engagement des collectivités en matière de promotion de la langue bretonne en leur permettant de bénéficier d’un soutien technique et logistique. Chaque collectivité choisit les actions qu’elle souhaite mettre en œuvre pour atteindre l’un des 4 niveaux de valorisation proposés et se donne le délai qu’elle veut pour y arriver. A ce jour, 774 structures privées, 208 communes et 14 structures intercommunales ont signé cette charte en Bretagne.
Si vous êtes élus et que votre commune n’en est pas encore signataire, vous engagez-vous à signer la charte « Ya d’ar brezhoneg » ?

R : Oui, nous entendons signer la charte « Ya d’ar brezhoneg » mais en procédant après par étapes afin de s’assurer que le niveau d’engagement soit en adéquation avec le souhait d’une majorité de citoyens.

4 – Envisagez-vous d’initier ou d’aider la création d’une filière bilingue, publique et/ou privée, ou du réseau Diwan sur votre commune (si cette dernière n’en est pas encore pourvue) ?

Même si nous reconnaissons les mérites de Diwan, nous ne pouvons en l’état envisager raisonnablement de créer cette filière à Larmor. Notre commune est âgée de telle sorte qu’il nous faut déjà maintenir les effectifs (actuellement décroissants) de nos écoles pour éviter la suppression de classes.  L’objectif premier est ainsi de soutenir en premier lieu le travail de qualité des écoles publiques et privées existantes et de conduire une politique générale d’accueil de nouvelles familles. La réflexion sur l’implantation éventuelle d’une filière bilingue à Larmor-Plage ne peut ainsi se conduire qu’à l’échelon communautaire.

5 – Que ferez-vous pour accompagner le développement des filières bilingues publique et/ou privée ou du réseau Diwan existantes sur votre commune ?

R : Sans objet

6 – Soutiendrez-vous des cours de breton du soir sur votre commune (mise à disposition de locaux, communication, information du public, etc…)

R : Nous soutiendrons toute initiative répondant à une demande réelle en ce sens. Nous le ferons dans pareil cas avec tous les moyens que la commune met déjà à disposition des Associations.

7 – Emglev Bro An Oriant propose des ateliers d’initiation à la langue bretonne dans les écoles par un animateur salarié. Soutiendrez-vous financièrement le dispositif d’initiation à la langue bretonne proposé par Emglev dans les écoles publiques de votre commune ? 

R : Nous pourrons, en effet, accompagner des démarches allant dans ce sens, notamment en proposant des locaux aux créneaux horaires adaptés à cet enseignement extra-scolaire.

8 – Si vous êtes élu, mettrez-vous en œuvre une signalétique bilingue généralisée dans votre commune, et vous engagez-vous à privilégier les dénominations locales en breton et les personnalités bretonnes pour la toponymie des voies et des quartiers ?

R : Beaucoup de quartiers, de hameaux et de rues ont à Larmor une consonnance bretonne ; cela tient à son histoire ; nous privilégierons  la signalétique en breton des sites et voies qui ne le sont pas et qui le nécessiteraient ; il ne nous parait pas opportun de rebaptiser des lieux aux patronymes qui sont déjà bien définis en breton et identifiés comme tels.

9 – Les « Deizioù », Si vous êtes élu(e)s, que ferez-vous pour accompagner et promouvoir les Deizioù ?

R : Il nous semble important de pouvoir intégrer ce festival en y organisant des évènements  sur notre commune (qui a déjà une identité forte que nous entendons renforcer encore) et en apportant un soutien sans failles aux associations qui les organisent (comme le Comité des Fêtes ou le cercle Boked er Lann)

10 – Que ferez-vous pour soutenir les associations de culture bretonne de votre commune (musique, chant, danse, etc…) ? Envisagez-vous d’initier ou d’aider à la création d’un bagad, d’un cercle, d’une chorale, etc.

R : Le rôle d’une commune est de soutenir les associations existantes et d’encourager les nouvelles dynamiques. Larmor-Plage est riche de ses Associations culturelles et nous le soutiendrons toujours.

11 – Si vous êtes élu, soutiendrez-vous la création d’un Ti Ar Vro / du Pays de Lorient ?

R : Oui, nous soutiendrons avec les autres communes ce projet de maison de pays qui fait, en effet, défaut dans le pays de Lorient.

12 – Selon vous, la culture doit-elle entrer dans le domaine de compétence de la Communauté d’agglomération ou de la Communauté de Communes (Lorient Agglomération, Communauté de Communes Blavet Bellevue Océan) ?

R : Oui la culture, vitrine de notre territoire, doit trouver une place plus importante dans le grand pays de Lorient ce qui justifie une compétence communautaire sur ce sujet.

13 – Quelle est votre position sur la réunification de la Bretagne ?

La Région Bretagne s’entend avec ses 5 départements, dont la Loire-Atlantique qui en fait partie intégrante.

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Le projet pour les séniors et les personnes en situation d’handicap

 QUESTION : 

Des distributeurs de tracts de l’équipe de Madame Melin ont laissé entendre que votre intention était d’excentrer à Kerhoas tous les résidents des foyers de Kerderff et du Petit Phare. Or, ce n’est pas ce qui a été dit lors des deux réunions de quartier à laquelle j’ai assisté au Terminus et à l’Abri Côtier. Il serait bon pour vous et votre liste de clarifier votre position sur ce sujet qui me tient particulièrement à cœur puisque j’ai des parents âgés et de moins en moins mobiles qui devront quitter un jour leur domicile mais qui souhaitent pour autant rester vivre à Larmor. 

REPONSE DE PATRICE VALTON : 

Ce n’est malheureusement pas la seule désinformation que nous avons à rectifier. Force a été pour nous d’observer que les « fake news » se sont multipliées sur notre projet dans le seul but de le discréditer. J’aurai beaucoup à dire sur ces fausses rumeurs et sur ceux qui se plaisent à les colporter mais je persiste à considérer que notre campagne doit se poursuivre dans l’esprit qui est le nôtre : celui du respect de nos concurrents, celui de la bienveillance, celui de la hauteur de vue requise par les Larmoriens.

***

Ceci précisé, je réponds à votre question :

L’affirmation selon laquelle nous aurions prévu de supprimer les deux foyers-résidences de Kerderff et du Petit Phare pour les remplacer par un Ehpad à Kerhoas est totalement inexacte.

 Notre intention est au contraire de maintenir au plus proche du centre-ville (et par conséquent des commerces et des lieux de vie) un foyer-résidence pour les séniors.

Bien plus, nous souhaitons que cet établissement soit de plus forte capacité d’accueil que celui déjà existant à Kerderff. 

Nous avons mesuré, en effet, combien les personnes, certes, âgées mais toujours valides étaient attachées à leur foyer (convivial, chaleureux et bien tenu) et à sa proximité avec le centre, les plages et les lignes de bus. 

 Comme je l’ai précisé lors des réunions où vous étiez présente, ce dossier est techniquement complexe et il n’est pas maîtrisé par la seule Commune de Larmor puisque celle-ci n’est :

– ni le propriétaire du foncier social de Kerderff et du Petit Phare (c’est l’opérateur BSH – Bretagne Sud Habitat),

– ni le gestionnaire des deux actuels foyers (c’est la Mutualité 29-56),

– ni l’autorité compétente pour décider de la classification des établissements médicalisés et de leur nombre de places (c’est l’ARS – Agence Régionale de Santé – au niveau départemental).

***

Dans le cadre de la campagne, nous avons donc voulu rencontrer et échanger avec les différents acteurs concernés sur ce projet d’importance pour la Commune et sa population évidemment concernée en premier lieu.

De ces entretiens, il ressort d’abord un constat et ensuite une solution possible qui nous parait appropriée :

  • Le constat :

La population de Larmor-Plage est âgée et vieillissante. Les séniors, le plus souvent en retraite, souhaitent rester et restent d’ailleurs à leur domicile jusqu’à leur fin de vie, sauf lorsque la maladie, les troubles cognitifs ou parfois l’isolement familial et social les contraignent à le quitter. Dans pareil cas, ils sont hébergés dans l’un de nos deux foyers-résidence (dans la limite toutefois des places disponibles) ou suivant leur état de santé et de dépendance, ils sont placés dans des établissements de santé, à l’extérieur de Larmor où il n’existe pas d’EHPAD.

Les foyers de Kerderff et du petit Phare ne sont pas des établissements médicalisés. Selon le bailleur social BSH et le gestionnaire Mutualité, ils sont deux « arrivés en fin de vie » et ne peuvent être réhabilités aux normes de construction actuelle (ce qui est d’ailleurs également le cas pour les bâtiments sociaux alentours). Cette situation commande une déconstruction de l’existant et la réalisation de nouveaux bâtiments agencés selon les normes modernes.

  • La solution proposée par les opérateurs sociaux :

La première phase consiste à implanter à Kerhoas sur une parcelle de 17.000 m2 située à l’ouest de la zone d’activités (foncier agricole réservé à l’extension de la zone se trouvant à proximité du CAT), un EHPA (Etablissement d’Hébergement pour Personnes Agées) destiné à recevoir les personnes qui ont perdu leur autonomie et ne sont plus en mesure de se déplacer.

Cet EHPA serait réalisé, dès sa construction, aux normes d’un EHPAD (Etablissement d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes), dans l’espoir (raisonnable mais cependant incertain) de pouvoir le faire qualifier comme tel par l’ARS dans l’avenir. Le label EHPAD oblige notamment à la création d’un vaste jardin de promenade et des parkings de capacité suffisante pour accueillir les proches et les visiteurs, car c’est, à eux, qu’il faut d’abord penser lorsque les résidents ont perdu leur propre autonomie.

EHPA ou EHPAD, dans tous les cas, Larmor serait ainsi doté de l’établissement médicalisé qui lui fait actuellement défaut avec cet atout d’une implantation plus proche des lieux de soins (Clinique du Ter, clinique de la Mutualité et Hôpital du Scorff). Cet espace aurait également vocation à accueillir les activités médicales et para-médicales (ambulanciers, infirmiers, cabinets…).

Cet établissement étant construit et opérationnel, la seconde phase sera donc d’y accueillir les résidents médicalement dépendants et ayant perdu leur autonomie des foyers de Kerderff et du Petit Phare pour permettre la reconstruction de tout l’habitat social de Kerderff et de son foyer-résidence. Les autres, c’est-à-dire les seniors autonomes et mobiles, se retrouveraient tous hébergés provisoirement au foyer du Petit Phare jusqu’à ce que le nouveau foyer de Kerderff soit construit.

La troisième phase ne concerne plus directement les résidents puisque ceux-ci se retrouveront logés soit au foyer de Kerderff soit au nouvel EHPA de Kerhoas selon leur état de santé et d’autonomie. Elle consistera à réhabiliter ou à retraiter tout le foncier social du Petit Phare par le bailleur social BSH.

***

Telle est la solution envisagée et proposée par les opérateurs sociaux.

 Nous la considérons, en effet, comme pertinente pour notre population dès lors qu’elle permet d’une part de maintenir à toute proximité du centre un Foyer-Résidence neuf et aux normes actuelles pour les personnes âgées autonomes, et d’autre part qu’elle permet la création d’un établissement médicalisé pour les personnes dépendantes, plus facile d’accès et d’accueil pour les familles et plus proche des centres de soins

 

Sauf la réserve foncière, rien n’est décidé ni acté à ce jour. Vous avez compris que la Commune n’est pas le décideur.

Nous suivrons néanmoins de très près ce dossier qui concerne la vie des Larmoriens. Mais, la vérité est qu’il n’y a pas vraiment de solution alternative en l’absence de tout autre foncier disponible pour un établissement EHPA et moins encore pour un EHPAD.

Enfin, il est à considérer que la durée prévisible de la réalisation de ce vaste projet sera de l’ordre de 7 à 8 ans. Nous veillerons à ce que nos résidents et leurs familles en soient toujours les bénéficiaires.

En tous cas, il est faux et malhonnête de dire que notre liste « Ensemble pour Larmor-Plage » a pour intention de faire disparaitre du tissu urbain les maisons de retraite, c’est en réalité tout le contraire !

J’espère avoir répondu clairement à votre demande de clarification.

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COVID19 : Appel à la solidarité

 

Appel du 16 mars 2020

La plupart de celles et ceux qui nous dirigent depuis tant d’années, ont sans doute un peu trop délaissé l’humanité et ce qu’elle a de plus fragile, la prévention de notre santé.

Nous sommes aujourd’hui submergés, non pas par la force mécanique d’un ennemi invisible, mais par une insidieuse pandémie à laquelle nous n’étions finalement pas vraiment préparés.

Infiniment plus que le nombre de victimes, déjà bien trop important, c’est cette impréparation et ces messages et discours contradictoires qui ont surpris le monde entier, au point d’en arriver à la situation actuelle.

Mais le dernier mot est-il dit ? L’espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle inéluctable ?

Non, vous devez croire en vous, car rien n’est perdu. Les mêmes manquements qui nous font trembler, seront ceux qui nous aideront à vaincre.

Car la France n’est pas seule ! Elle n’est pas seule ! Nous ne sommes pas seuls ! Malgré les atermoiements d’une Europe divisée, d’économies et de places boursières malmenées, nous pouvons compter sur le réveil de l’humanité, au-delà des nationalités, des couleurs, des religions et de tout ce qui nous rend si différent.

Cette guerre épidémique n’est pas limitée au territoire de notre cher Pays. Cette guerre n’est pas tranchée par la bataille en cours ici, près de chez nous. Cette guerre est une guerre mondiale. Toutes les erreurs, toutes les malheureuses victimes, n’empêchent pas qu’il y a partout sur cette terre, les moyens d’écraser cet ennemi pernicieux.

Je me joints à nos dirigeants, à nos scientifiques, médecins et personnels soignants, pour vous conjurer, et le mot n’est pas trop fort, de respecter et de ne pas hésiter à inciter à faire respecter les mesures préventives, si pénibles soient-elles. Et cela au-delà de toutes les considérations, de toutes nos différences, de nos cultures respectives, de nos origines, de nos couleurs et de nos convictions.

Soyons citoyennes et citoyens responsables, soyons fiers de ce que nous avons de plus précieux, notre vie et celles des autres.

Quoi qu’il arrive, notre esprit de résistance ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas.

REPONSE DE PATRICE VALTON :

Excusez-moi de vous répondre avec tant de retard mais toute notre équipe de campagne est actuellement mobilisée dans un collectif qui s’est donné pour mission de collecter des matériels de protection qui font ou feront défaut aux soignants et aux services actifs dans le Pays de Lorient.

Le Docteur Patrick Loriquet qui est à l’origine de cette initiative est submergé par des demandes pressantes, notamment de la part des professionnels de santé de telle sorte qu’il lui faut ainsi mettre en place une organisation et une logistique adaptées.

Le temps n’est donc pas à la polémique ; c’est pourquoi nous avons mis notre campagne en quarantaine et fait le choix de ne pas commenter en l’état de ces circonstances l’alliance annoncée de Monsieur Pinguet et Madame Melin. Nous le ferons à la reprise de la campagne, lorsque cette crise sanitaire sera derrière nous. 

 Il reste que nous sommes totalement en accord avec votre appel au combat et à la solidarité et que nous nous y associons pleinement. Je me permets d’ailleurs de le publier sur notre site. 

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QUESTION 1 :

Bonjour, est-ce normal qu’à 16h30 des personnes se promènent aujourd’hui dans les sentiers derrière le camping des fontaines ? Moi, je suis enfermée dans ma caravane car je respecte le confinement ainsi que les autres résidents mais ce n’est pas le cas de tout le monde … Cela me met en colère car je fais partie des salariés actifs, étant auprès des personnes âgées et risque ma santé quand des personnes se fichent de tout cela… »

REPONSE DE PATRICE VALTON :

Bonjour Natacha,

Excusez-nous, votre message nous avait échappé. Beaucoup de Larmoriens se promènent, en effet, sur les sentiers qui courent le long du Camping de la Fontaine jusqu’à Kerguelen ou Maison Rouge. Je suis parfois de ceux-là pour un peu d’exercice quotidien. La règle du confinement est que « l‘activité sportive doit être réalisée tout seul ; dans la limite d’une heure au quotidien et dans un rayon d’un kilomètre au plus autour du domicile« .

Le respect des barrières de protection impose également une distance d’un mètre lorsque les personnes se croisent. Je comprends d’autant plus votre colère, à observer que ces règles ne sont pas suivies par certains, que vous faites partie de ceux qui doivent poursuivre leur activité pour maintenir le service auprès des personnes âgées et dépendantes. Nous vous disons bravo et respect.

QUESTION 2 :

Bonjour merci de votre réponse mais depuis il y eu des changements concernant les sorties et les promenades en famille et tant mieux dans un sens car je pense aux familles qui sont en appartement avec des enfants et aux autres aussi, et forcément ce petit bol d’air dans nos sentiers ne peut que leur faire du bien moralement et psychologiquement.

Il ne faut pas être égoïste mais plutôt solidaire alors je m’excuse de ma réaction du début de confinement mais j’ai toujours respecté les règles qui m’ont été données et encore plus envers ce confinement car c’est la santé de tout le monde qui est en jeu. Merci pour votre marque de respect cela me va droit au cœur car en 17 ans de métier je pense que c’est la première fois que nous avons autant de soutien et sympathie… Bon lundi de Pâques prenez soin des vôtres,

Cordialement,

Natacha.

REPONSE DE PATRICE VALTON :

Il n’y a pas lieu à s’excuser. Votre réaction était des plus légitimes dans ce contexte de tension et nous la comprenons totalement tant nous savons que la population a eu du mal à assimiler les consignes sanitaires parfois peu lisibles. Nous avons d’ailleurs publié, il y a deux jours, sur notre compte Facebook une note de la Police nationale qui précise clairement ce qui est permis et ce qui est interdit (Lien page Facebook)

Cette crise aura eu en effet pour mérite de mettre en lumière le travail et le dévouement sans faille des soignants, des professionnels en charge des services aux personnes dépendantes et de tous ceux qui ont poursuivi leur activité pour permettre aux autres de vivre. Cette solidarité réchauffe le cœur et justifie tout le soutien et la toute la sympathie qui vous ont été justement exprimés.

Nous mesurons nous-mêmes le courage et l’implication de tous ces héros du quotidien, notamment en participant à une action de collecte et de distribution de matériels de protection qui leur font défaut et à bien d’autres actions de solidarité encore ; c’est le moins que l’on puisse faire lorsque d’autres sont comme vous dans le combat !

Bonne fin de week-end de Pâques et bon courage pour cette semaine ; prenez également soin de vous et de vos proches.

Cordialement,

Patrice Valton

 

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Projet d’une Maison d’Assistantes maternelles

 Notre association Pilpas créée en 2013 est composée exclusivement d’assistantes maternelles agréées par le Conseil Départemental sur la commune de Larmor-Plage. En 2019, pour 18 assistantes maternelles agréées sur la commune et seulement 8 adhérentes, elle représentait 44% des assistantes maternelles de Larmor-Plage mais 50% des assistantes maternelles en activité. Elle a toujours bénéficié d’une écoute attentive et favorable de Victor Tonnerre, maire de Larmor-Plage depuis sa création, sous la Présidence de Mme Le Limantour, pour nos manifestations et l’octroi d’une salle municipale aux Algues afin de rompre l’isolement lié à notre profession et de favoriser l’éveil des enfants en accueil à notre domicile. 

 Nous espérons renouer le dialogue avec la prochaine équipe municipale, absence de réelle concertation lors du projet de Maison d’Assistantes Maternelles motivé par 4 adhérentes de notre association, mais aussi pour la reconduction de la mise à disposition de la salle Groix, les mardis matins, sur notre temps de travail. En effet, les dispositions du Code de l’Action Sociale et des Familles ( le décret du 7 juin 2010  abroge l’article 2324-7)  précise que :  » la participation collective  des assistants maternels et des enfants dont ils ont la garde à des activités d’éveil et d’épanouissement n’altère en rien les règles générales auxquelles ils doivent se conforter (…) ces activités doivent faire l’objet d’une assurance couvrant les risques liés aux activités , et le cas échéant, aux locaux dans lesquels elles se tiennent « .

 Enfin, nous envisageons une approche constructive dans notre vision de la Petite Enfance sur la commune. Ainsi 3 de nos collègues seront en retraite d’ici fin 2020/ 2021 et les demandes d’accueil individuel sont fluctuantes d’année en année et fonction de l’activité économique sur Larmor-Plage, de la qualité des structures collectives en matière de garde et de l’attractivité pour l’installation de nouvelles familles sur la commune.  

 Des réflexions peuvent être mises en place :

 –  favoriser un accès aux trottoirs (type PMR) pour nos poussettes 

– développer la fréquentation du Relais d’Assistantes Maternelles (RAM) par des horaires plus souples, pour les assistantes maternelles et les familles en attente d’un mode d’accueil  

– mettre à disposition 1 liste en ligne de nos disponibilités et amplitudes horaires en Mairie

– créer du lien intercommunal (visio/conférence entre diverses associations et professionnels  …)

– favoriser la formation sur le site du RAM pour les assistantes maternelles du secteur lorientais

– action solidaire entre associations (BA2i ….)

– création d’une MAM sur la base d’une convention réciproque avec la municipalité en place

– aménagements urbains à étendre (parcs et jeux-enfants) et multiplier les pistes cyclables, Larmor-Plage bénéficiant d’un environnement naturel favorable …

-mise à disposition d’un ERP en prévision d’une prochaine crise sanitaire 

 Nous vous remercions pour votre engagement lors de cette crise Covid-19 et de nous avoir fait profiter d’un apport précieux en matériels sanitaires indispensable à la pratique quotidienne de notre profession. 

 Réponse de Patrice Valton :

 Soyez assurée que si nous sommes élus le dialogue souhaité avec la nouvelle équipe municipale sera non seulement maintenu mais encore très notablement renforcé. Les objectifs de votre association sont, en effet, totalement partagés par notre commission sociale ainsi que vous pourrez le vérifier en vous reportant à notre programme.

 Notre liste tient pour prioritaire l’action tendant à développer l’offre d’accueil des enfants en journée, laquelle est clairement insuffisante comme ceci s’est particulièrement confirmé depuis la fin de la période de confinement.

 La création d’une MAM, le soutien aux assistantes maternelles par la mise à disposition communaux, l’aide à la formation, la mise en place d’une coordination avec les associations, les aménagements urbains à prévoir pour une meilleure circulation des poussettes et fauteuils roulants sont autant de solutions qui sont prises en compte dans notre projet.

 Tout ne pourra évidemment se construire en un jour car les finances de la commune sont contraintes, mais nous favoriserons déjà immédiatement la création d’une MAM dont le besoin doit être satisfait dans l’urgence.

 Je serai, avec l’adjoint et les membres de la commission des affaires sociales, à votre entière écoute pour la réalisation de ce plan car c’est en effet dans le débat, la concertation et avec le concours des professionnels et des associations que nous entendons faire avancer les choses.

 Enfin, je ne manque pas de transmettre votre mot de remerciement au Docteur Patrick Loriquet et aux bénévoles du collectif Covid-19 de Kerpape qui auront su vous aider utilement pendant cette période difficile.

6 – Vie de la commune

L’éclairage public

 Question : Il se trouve à Larmor-Plage des endroits qui mériteraient un éclairage, tels que le tunnel-piétons au Rond-Point du Minio ou la Promenade de Port Maria (au niveau de la corniche du Fort de Locqueltas). Est-il dans votre programme d’y installer des luminaires pour la sécurité et l’agrément des passants ?

 RÉPONSE DE PATRICE VALTON :

 Il est exact que ces endroits ne sont pas éclairés de telle sorte que beaucoup de personnes hésitent à s’y aventurer lorsqu’il fait nuit noire.

 S’agissant du tunnel, c’est la sécurité qui est en cause. Notre projet est d’y placer des luminaires à ampoules-leds, si possible avec des capteurs d’énergie solaire en extérieur.

 S’agissant de la promenade, il nous faut concilier d’une part l’objectif de sécurité et d’agrément et d’autre part notre souhait de ne pas ajouter encore à la pollution lumineuse de site exceptionnel ouvrant sur la mer.

 Dans les deux cas, il nous faudra écarter l’éclairage par ampoules incandescentes pour des raisons écologiques et de coût de consommation électrique.

 La solution sera donc de baliser les passages par des leds (blancs ou bleus) dans le cadre des nos actions dans le cadre du plan à étapes Cit’ergie.

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Quartier de Keradehuen

 Question :

 J’avais prévu de venir vous soumettre publiquement ma question à la réunion de quartier du 3 mars à la villa Margaret, mais compte tenu de l’arrêté préfectoral du Morbihan je me permets de vous l’envoyer par mail.

 De ce fait je souhaite vous interpeller sur plusieurs points :

Habitant à Keradehuen coté Larmor depuis 1992 nous y payons nos impôts…sans AUCUNE prise en considération de la part des maires que j’ai eu à connaître ; J. Jegouzo et maintenant V. Tonnerre. Ce petit quartier qui se partage entre Ploemeur et Larmor est TOTALEMENT méprisé par les deux villes qui sont INCAPABLES de se réunir pour parler aménagements.

Ainsi, aucune ligne de bus régulière ne transite par cette rue qui relie les deux villes alors même qu’il y a des maisons particulières, une zone d’activité conséquente, un collège et une prison. Excusez du peu! (oui je sais que cela dépend de Lorient-Agglomération mais si aucun maire ne pose cette question et en défend le bien-fondé !)

Au- delà, cette voie qui était dénommée le Paris Dakar s’est transformée en ligne droite des Hunaudières avec depuis 1,5 an un mort qui n’a soucié personne. V Tonnerre m’a même dit qu’il fallait que les gens respectent les panneaux de limitation. On se demande bien pourquoi alors il a démultiplié les aménagements routiers pour ralentir la vitesse partout ailleurs sur la commune ; pas confiance dans les panneaux ?

Et puis le Larmorien de Keradehuen dépend par exemple de l’éclairage public de Ploemeur. Celui-ci est en panne depuis 3 mois. Depuis 3 mois la ville de Ploemeur comme celle de Larmor ignore les demandes multiples et réitérées des habitants pour réparer. Que fait-on? Qui fait quoi ? Ma dernière question sur ce point par internet auprès de la municipalité de Larmor est restée sans réponse. Quand je vous parle de mépris !!!!
Dons j’attends avec impatience pour savoir si vous êtes à notre écoute comme peut le laisser espérer votre tract. A ce jour seul un autre candidat m’a répondu à ces mêmes interpellations.


RÉPONSE DE PATRICE VALTON : 

Pour respecter l’interdiction édictée par la Préfecture du Morbihan, nous avons dû en effet annuler malheureusement nos réunions de quartier dont celle concernant Keradehuen, qui devait se tenir le 3 mars à la Villa Margaret. 

Ainsi que vous le savez, nous avons dans le cadre de la campagne organisé l’opération « A l’écoute des Larmoriens » ; nous avons ainsi reçu nombre de personnes qui ont formulé des doléances soit par mail soit en portant leurs observations sur le cahier mis à leur disposition à notre permanence Place Notre Dame. Nous y avons toujours répondu

Vous n’êtes pas la seule du hameau de Keradehuen à vous plaindre de cette situation que nous aurons en effet à traiter si nous sommes élus. Vous trouverez d’ailleurs sur notre site des éléments de réponse sur les questions posées. 

La rue de Ploemeur que vous continuez à rebaptiser « Paris-Dakar » a déjà été refaite de telle sorte qu’elle n’est plus heureusement dans l’état ou elle était lorsque cette appellation méritée lui avait été donnée. Pour autant, nous sommes parfaitement conscients de la nécessité d’améliorer les conditions de circulation sur cette voie qui est dangereuse. Les dangers sont notamment caractérisés par la vitesse excessive des véhicules et par des configurations de sortie inadaptées.

 Notre programme prévoit un plan général de rénovation de la voirie sur l’ensemble de la Commune et la mise en place de couloirs protégés pour une circulation douce (voitures, vélos, piétons, fauteuils roulants).

 La rue de Ploemeur est concernée par ce plan. Nous savons par expérience que la seule limitation de la vitesse ne suffit pas et qu’il faut prévoir des aménagements de réduction de vitesse et des moyens de dissuasion.

 Nous y veillerons dans une concertation avec la municipalité de Ploemeur qui est également concernée par cette voie de fort passage entre les deux communes. 

S’agissant de l’absence de ligne de bus pour desservir correctement les différents quartiers, nous considérons comme vous que la défaillance du Triskell est patente. Comme vous le relevez justement, cette question ne relève pas de la compétence de la municipalité de Larmor, mais de Lorient-Agglo et de la CTRL. Ce n’est pas pour autant qu’il faut se résigner à cette carence. Nous pensons au contraire que tout le plan Triskell doit être revu pour répondre au mieux aux besoins des habitants de l’agglomération. 

 C’est la raison pour laquelle nous entendons faire entendre haut et fort la voix de Larmor au Conseil Communautaire et nouer avec ce dernier un dialogue constructif pour faire bouger les lignes, notamment celle des transports publics. 

 Vous m’informez par ailleurs d’une panne de l’éclairage public depuis trois mois. Je ne suis pas en mesure de vous répondre sur les raisons du retard de sa remise en service. Il appartiendra évidemment à la nouvelle municipalité de régler ce problème avec le concours des services techniques de Larmor et/ou de Ploemeur. 

Enfin, sans pouvoir dire pourquoi il n’aurait pas été répondu à vos courriers concernant ces sujets, je puis vous assurer que notre Maire, Victor Tonnerre, dont je connais la nature et l’état d’esprit bienveillant, est bien éloigné de toute attitude de mépris à l’égard de ses concitoyens de quelque quartier qu’ils soient. 

Si, comme je l’espère, je devais le remplacer bientôt, je vous assure que je mettrai en place une organisation de secrétariat en capacité de répondre dans un délai raisonnable à tous les courriers et mails adressés en mairie.

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La question de la gratuité des transports

 QUESTION :

 En avril 2019, nous sommes plusieurs à avoir officiellement formé un collectif citoyen visant à promouvoir la gratuité des transports en commun sur l’agglomération de Lorient pour les diverses raisons exposées en pièces jointes. Nombre de ces motivations ont sûrement été partagées au fil des années par les élus des nombreuses villes indiquées sur la carte, éditée par la Coordination Nationale pour la Gratuité des Transports Publics, pour les avoir conduits à instaurer cette gratuité. 

Notre action s’est surtout limitée à informer et à discuter avec les usager.e.s et citoyen.ne.s à travers les distributions de flyers, et à collecter bon nombre de signatures pour une pétition confortant cette revendication à la gratuité. 

Si nous vous contactons aujourd’hui, à la veille des élections municipales, c’est dans l’espoir que vous voudrez bien reprendre le flambeau que nous brandissons depuis un an en vous ralliant à nos motivations. 

 Nous restons bien sûr à votre disposition pour fournir, outre les documents joints, de très nombreux éléments glanés au fil du temps venant appuyer notre proposition au cas où vous voudriez bien l’inclure dans votre programme.

 REPONSE DE PATRICE VALTON :

 Nous comprenons la vertu de cette démarche comme nous reconnaissons le mérite des arguments venant soutenir votre proposition.

 La gratuité des transports publics est incontestablement une solution pertinente pour limiter l’usage de la voiture individuelle et par suite pour diminuer la pollution et pour résoudre au moins pour partie les difficultés de circulation et de stationnement. C’est également une mesure sociale et de solidarité à l’égard d’une population moins favorisée et des jeunes économiquement dépendants de leurs parents.

 Mais, comme vous le relevez vous-même, la gratuité d’un service pour les uns a pour corollaire un coût pour les autres. Cette gratuité sera nécessairement prise en charge par l’Etat et les collectivités, c’est-à-dire ici nos impôts et les taxes-transport sur nos entreprises qui financent déjà à plus de 80% le transport public. Par ailleurs, le paiement du ticket de bus crée un lien social entre le service et l’usager qui participe à la conscience collective d’un bien commun auquel sont attachés des droits et des obligations. 

 Cette décision relève donc d’un choix politique qui doit être fait au niveau de Lorient Agglo, qui par suite du transfert de compétence, a en charge le transport collectif sur le territoire de l’agglomération. 

 C’est pourquoi les arbitrages doivent être faits dans le cadre d’une réflexion générale et d’un débat plus vaste sur les mobilités, en prenant en compte les contraintes financières, sociales et écologiques ainsi que les solutions alternatives de déplacement individuel ou collectif (vélo, marche, covoiturage…).

 Il nous parait en effet indispensable que cette gratuité profite à tous et participe réellement à l’attractivité du grand Lorient.

 Or, force est d’observer que la desserte actuelle de nombre de communes, dont Larmor-Plage, n’est pas correctement assurée par les lignes de bus du délégataire CTRL et que l’organisation (parfois incompréhensible) du Triskel ne répond pas à leurs besoins, loin s’en faut !

 Il est raisonnablement permis de penser que c’est par étapes successives que l’objectif de la gratuité totale pourra être atteint : pourquoi ne pas commencer en délivrant des forfaits mensuels de transport à très bas prix aux personnes les plus concernées et en décidant l’expérience d’une gratuité des transports publics une journée par semaine qui pourrait être le samedi ?

 

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L’état de la voirie à Maison Rouge

 QUESTION :

 Le Président de l’association des habitants de Maison Rouge a remis un courrier et un dossier à la permanence faisant état de la voirie défectueuse dans ce secteur. Patrice Valton répond ici au courrier. Par ailleurs, il a tenu une réunion sur place avec le Président de l’association dont le résumé est reporté ci-dessous. 

  • REPONSE DE PATRICE VALTON AU COURRIER :

 J’accuse réception de votre courrier en référence portant les doléances des habitants de Maison Rouge sur l’état de la voirie.

 J’ai veillé à me rendre compte directement de l’état de la voie reliant Maison Rouge au Village de Kercaves. Force a été de constater l’état dégradé de la chaussée. Sans avoir en l’état la légitimité ni d’ailleurs les compétences techniques requises pour proposer une solution immédiate, je comprends cependant l’urgence qui s’attache à sa réfection durable dans le temps. Il me parait clair que le revêtement bitumineux de cette voie passante n’a pas la qualité nécessaire pour résister aux agressions hivernales et que les apports ponctuels de bi-couche ne peuvent suffire à en corriger les défauts, tels ces nids de poule.  

Je vous informe donc que, si nous sommes élus, une priorité sera réservée à cette voie dans le cadre du plan-voirie de la commune, qui comme vous le savez pèse lourdement sur le budget tant il est de rues et de routes à rénover. 

 Notre liste tiendra la réunion de quartier vous concernant le mardi 3 mars prochain à 19 heures au bar de la Villa Margaret**. J’espère vous y retrouver avec les autres habitants de Maison Rouge et notamment les adhérents de votre Association. Cette question y sera évoquée et l’engagement réitéré publiquement.

 Nous pouvons également, si vous le souhaitez, prévoir une rencontre directe à notre Permanence, Place Notre Dame, à telle date qui aura votre meilleure convenance.

 **Cette réunion a malheureusement été annulée dans le cadre des mesures sanitaires prises par la Préfecture du Morbihan face à l’évolution du Covid-19 (Arrêté préfectoral du 2 mars 2020). Une réunion s’est alors tenue sur place avec Patrice Valton et le Président de l’association des habitants de Maison Rouge. 

  • REPONSE DE PATRICE VALTON SUITE A LA REUNION

 Monsieur Le Président,

 Je fais suite à nos échanges et à la réunion tenue sur place samedi dernier, après annulation de la réunion concernant votre quartier. Nous avons ensemble constaté les effets désastreux de la défaillance de l’évacuation des eaux pluviales sur le revêtement de la voie.

 C’est pourquoi avant d’entreprendre la réhabilitation qui s’impose, il nous faudra régler d’abord ce problème avec les Services Techniques de la Commune.

 Ce sera d’autant plus nécessaire que cette rue est dans la continuité de la « voie verte » que nous voulons créer entre Ploemeur et Larmor.

 Nous en profiterons pour rechercher et trouver une solution propre à améliorer la sécurité de circulation au niveau du virage en contrebas de Maison Rouge (absence de visibilité, passage piétons-vélos).

 Enfin, j’ai pris la mesure des inconvénients induits par le défaut d’élagage des arbres qui bordent cette route. Il est clair que les lignes des réseaux aériens sont exposées à des dommages lorsqu’elles touchent les branches.

 Je vous confirme que si nous sommes élus, une réunion avec les services techniques sera tenue sur les lieux avant l’été afin de définir un plan d’action cohérent.

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Quartier de Quéhello-Congard

Dans un courrier adressé à la liste Ensemble pour Larmor-Plage, le président de l’Association des habitants du village de Quéhello-Congard exprime un certain nombre de requêtes portant notamment sur l’intersection de la rue des Pâturages/RD 152, la réduction de la vitesse, le terrain d’accueil des gens du voyage, le raccordement à la fibre, le fleurissement et l’agrément des abords.

 Patrice Valton répond point par point aux différentes questions.

 Réponses de Patrice Valton :

Monsieur le Président,

Nos réponses sur les questions évoquées sont les suivantes :

1 –  Intersection rue des Pâturages/RD 152

Comme vous en avez été informé, la décision de créer un rond-point a déjà été actée entre le Département et la Commune. Que cette solution soit bonne ou non, elle s’imposera donc à la nouvelle municipalité et aux habitants de Quéhello-Congard. 

Nous savons que les avis sont partagés, ce qui se comprend parfaitement car d’une part, les résidents de la rue de Quéhello et ceux de la rue des Pâturages seront différemment impactés par le trafic et, d’autre part elle présente des avantages et des inconvénients.

Le principal avantage est que ce nouveau rond-point participe au rapprochement urbain du village de Quéhello au centre-bourg en atténuant l’effet séparatif induit par la voie départementale ; c’est d’ailleurs un argument qui avait en son temps été avancé par votre association à l’appui de sa demande d’aménagement du rond-point de Kerfornet.

Il faut reconnaître que ce nouvel accès permet incontestablement de désenclaver Quéhello en facilitant une circulation vers Kerguelen, Lomener et Lorient. Il permettra également de réduire la vitesse souvent excessive des véhicules sur la RD 152 et de permettre aux piétons et cyclistes de la traverser en sécurité pourvu qu’un passage protégé y soit créé (ce à quoi nous veillerons évidemment). 

L’inconvénient est que ce rond-point va rendre la rue des Pâturages accessible aux véhicules venant de Kerguelen et à ceux venant de la vraie Croix qui pourront alors rejoindre directement la rue de Kerpape ou emprunter la RD 152 en direction de Lorient, ce qui pourrait générer une augmentation du trafic montant et descendant.

Cette augmentation du trafic est ainsi de nature à créer une nuisance supplémentaire notamment au préjudice des riverains habitant la rue des Pâturages entre son intersection avec la rue de Quéhello et le futur rond-point. C’est ce que nous voulons éviter au mieux.

Si comme je l’espère nous sommes élus, nous déterminerons en concertation avec votre association les moyens propres à limiter ce trafic et par conséquent ces nuisances. L’objectif est de faire en sorte que l’emprunt de cette voie soit suffisamment rendu difficile pour en dissuader ceux qui, non-résidents à Quéhello, l’utilisent par commodité (notamment pour éviter les bouchons bloquants observés l’été aux abords du rond-point du Minio au retour des plages).

 

Nos propositions sont en l’état les suivantes :

 – Dans le cadre de notre plan-vélo, réaliser en priorité un couloir protégé de circulation pour cyclistes et piétons, ce qui suppose la mise en d’un ouvrage séparatif qui aura pour effet de réduire de manière significative la largeur de la voie réservée aux véhicules automobiles qui, pour se croiser, devront utiliser les aires spécifiques de dépassement. Il en résultera aussi nécessairement une réduction de la vitesse ;

 – Classer le village de Quéhello en zone 30, en ce comprise cette partie de la rue des Pâturages. 

Vos propositions seront les bienvenues, car sur cette question comme sur les autres, rien ne sera arrêté sans une concertation et un débat préalable avec les personnes concernées.

2 – La réduction de la vitesse

Nous en avons déjà discuté ensemble à plusieurs reprises. J’ai eu à traiter de ce problème récurrent lorsque j’étais moi-même le Président de notre Association. Aujourd’hui, la vitesse aux entrées de notre village est limitée à 50 km/h ; il conviendra sans doute d’en faire une zone 30, mais nous savons déjà que la vraie difficulté est que ces limitations ne sont pas respectées par certains (en réalité toujours les mêmes). Il y a donc un danger pour la sécurité et plus particulièrement celle des enfants. 

Ce problème restera, selon moi, sans solution efficace tant que ne seront pas aménagés les ouvrages de voirie qui obligeront de fait les conducteurs à réduire leur vitesse. Pour ma part, je suis assez réticent à la création de dos d’ânes qui présentent plus d’inconvénients que d’avantages (désagrément de conduite, gêne à une circulation douce et fluide, rétrogradations et accélérations aussi bruyantes que polluantes …).

En revanche, nous pensons que les couloirs du plan-vélo, les rétrécissements imposés comme l’installation d’un panneau indicateur lumineux de la vitesse enregistrée constituent autant de bons moyens de réduire la vitesse. Il nous faudra également prévoir le traçage au sol ou la matérialisation d’un rond-point de contournement à l’intersection rue de Quéhello / rue des Pâturages.

3 – Terrain d’accueil des gens du voyage

Comme vous le savez, Monsieur le Président, j’ai fait connaître en son temps mes contestations et réserves sur ce projet d’implantation d’une aire d’accueil dédiée aux familles en voie de sédentarisation sur le terrain bordant l’espace des Services Techniques, en faisant valoir que ce choix était inapproprié  comme contradictoire, non conforme aux règles d’urbanisme telles qu’édictées par notre PLU et présentant un accès dangereux.

Si ces observations ont bien été prises en compte par l’Enquêteur public, pour autant un avis favorable a été exprimé par ce dernier de telle sorte qu’un bordereau municipal a validé cette option.

C’est donc la Communauté d’Agglo qui est désormais en charge de ce dossier par suite du transfert de compétence. On peut penser que cette réalisation n’est d’actualité immédiate puisque le propriétaire de la parcelle agricole concernée n’est, semble-t-il, toujours pas disposé à la céder, surtout en raison du fait qu’un recours administratif doit préalablement être purgé. 

 Il reste que si cet aménagement devait se faire pendant la mandature à venir et à supposer que nous soyons élus, nous serons particulièrement vigilants pour que cette aire d’accueil (limitée à 14 familles en voie de sédentarisation au plus) ne vienne ni dévaloriser ce quartier (qui est aussi le mien), ni porter atteinte à sa tranquillité. 

4 – Le raccordement à la fibre optique

J’ai fait un point précis sur ce sujet en répondant à la question d’un Larmorien, il y a quelques jours (Voir Question sur le déploiement de la fibre à Larmor-Plage https://ensemblepourlarmorplage.lepors.net/les-questions-reponses). Je vous invite à vous rapporter notamment à la cartographie de ce déploiement en cours.

Extrait de ma réponse :

« Selon les intervenants, la difficulté est que la plus grande partie du réseau électrique et téléphonique de notre Commune est aérien et qu’il faut ainsi l’accord de la municipalité pour d’une part démonter le réseau câblé mis en place depuis plus de trente ans (devenu inutile) et d’autre part, installer la fibre sur les poteaux existants et/ou ajouter des poteaux dans certaines parties de la voirie.

 L’opérateur Orange déclare avoir financé des études techniques coûteuses pour ce faire et que son intérêt bien compris est donc désormais d’aller vite … Selon lui, les demandes d’autorisation ont été présentées par Orange et Spie mais seraient sans réponse ; c’est pourquoi, confrontés à cette situation, l’opérateur et son sous-traitant privilégient le déploiement sur d’autres communes où ces problèmes n’existent pas ou ont été réglés.

J’ai compris des explications du Maire que le démontage du câble avait un coût significatif et que sa prise en charge par la Commune aurait dû nécessiter un vote du Conseil Municipal qui n’a pu être fait pendant la période électorale puis pendant celle de confinement. Pour autant, le Maire a fait connaître récemment au responsable d’Orange, qu’étant investi du pouvoir de décision pendant la période très particulière que nous connaissons, il donnait au nom de la Commune au regard de l’urgence son accord pour ces travaux. Nous pouvons ainsi raisonnablement espérer que ce déploiement va pouvoir rapidement reprendre à Larmor-Plage ». 

 Nous considérons que la qualité de la réception internet sur le territoire communal et notamment à Quéhello est une priorité et vous veillerons à ce que ce déploiement se fasse sans nouveau retard. 

5-  Fleurissement et agrément des abords

Comme les autres Larmoriens, les habitants de Quéhello-Congard payent taxes et impôts et ils sont en droit d’attendre que les voies et les abords publics soient soignés.

Ce n’est pas le cas. Les trottoirs et bordures sont mal entretenus et les espaces communs délaissés, sauf ceux du cimetière. Il faut faire mieux.

Personnellement, je ne suis pas favorable à un fleurissement en excès (qui commande beaucoup d’entretien et par conséquent génère des coûts importants de main-d’œuvre) mais plutôt à un embellissement des voies par l’implantation de massifs arbustifs qui seront plus en harmonie avec les bois et jardins de nos maisons.

Tout cela se fera là encore dans la concertation avec vous. Enfin, Quéhello sera concerné par le plan à long terme de l’enfouissement des réseaux aériens (inesthétiques et  trop exposés aux tempêtes).

Je reste, Monsieur le Président, à votre disposition et à celle des membres de votre bureau, pour poursuivre directement cet échange qui se situe bien dans l’esprit de démocratie participative qui est le nôtre et qui le restera si notre liste remporte le deuxième tour de cette élection.

Cordialement,

Patrice Valton 

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