Réouverture de la Permanence

Réouverture de la Permanence

Réouverture de la Permanence Ensemble pour Larmor-Plage avec Patrice Valton. Venez nous rencontrer et échanger avec nous sur notre programme et sur tous les sujets qui vous intéressent. Ouverture tous les jours de 9h30 à 12h30 et de 16h30 à 19h et dimanche matin au moment du marché.

Conséquences du confinement sur les conditions de travail

Philippe JOLIVET, membre de la liste « Ensemble pour Larmor-Plage » et ancien expert-comptable, résume en différents points les conséquences du confinement sur les conditions de travail. Il aborde notamment la question du télétravail et de ses conséquences pour le lien social. Il évoque également les répercussions du confinement sur l’immobilier de bureaux en particulier. Enfin, il revient sur un point important du programme de la liste qui est la mise en place d’un espace de co-working sur la zone de Kerroas qui est plus que jamais justifiée dans le contexte actuel.

***

Le confinement en vigueur du 17 mars 2020 au 11 mai 2020 a pendant deux mois bouleversé la vie de tous les Français, et notamment de ceux qui travaillent.

Nous avons découvert un nouveau rythme de vie, une nouvelle façon de communiquer, nous avons redécouvert ce qui était essentiel et ce qui l’était moins. Le gouvernement a encouragé la pratique du télétravail pour ceux qui le pouvaient. Cette pratique a eu et aura une influence sur notre façon de travailler. Elle aura des conséquences notoires sur  l’immobilier notamment. Certaines entreprises vont repenser leur façon de fonctionner.

  • Témoignage : pourquoi je ne rentrerai pas au bureau ?

 Après avoir fonctionné en télétravail durant six mois (de mars à août compris), l’Institut Sapiens ne rentrera pas au bureau. Voici le témoignage de son dirigeant Olivier Babeau :

« Les avantages, nombreux, sont évidents : économie de loyers pour des locaux occupés en réalité peu de temps dans l’année (en raison des vacances, déplacements, etc.), une à deux heures par jour qui ne seront pas passées dans des transports en commun au fonctionnement erratique (soit l’équivalent de deux semaines gagnées par an !), travail plus flexible pour coller aux rythmes de chacun et productivité améliorée.

  Le bureau était aussi un confort routinier qui risquait de finir par faire de la simple présence un but en soi, « être au bureau » correspondant à une sorte de rituel rassurant mais parfois vide de sens, au détriment de la production réelle.

 Le télétravail est un impitoyable révélateur des tâches inutiles et des pertes de temps. A l’absurdité des réunions interminables où les participants se persuadent qu’ils travaillent répond l’autre absurdité d’une promiscuité où chacun, pour mille raisons, se dérange et se déconcentre mutuellement.

 Sans bureau physique, nous devrons faire plus que jamais attention à entretenir nos valeurs. L’ancre qui nous empêche de dériver et nous relie les uns aux autres, ce sont les missions que nous nous sommes données et qui font notre identité. Pas des mètres carrés. Nous devrons d’autant plus faire vivre nos projets que nous n’aurons plus la rassurante impression que notre existence, par les bureaux qu’elle occupe, à l’évidence et la solidité de la pierre.

 Demain, comme à nos débuts, nous louerons des salles si nécessaires, organiserons des événements en ligne ou en chair et en os dans des endroits choisis que l’on pourra varier à volonté. Nous nous rencontrerons dans les restaurants, travaillerons dans les cafés ou dans les parcs si le cœur nous en dit.

Certains collaborateurs ont aussi indiqué qu’ils en profiteraient pour s’éloigner de Paris et tripler leur surface habitable ».

 Développement du télétravail

C’est une recommandation sanitaire de gouvernement : privilégier au maximum le télétravail lorsque c’est possible.

C’est une sécurité pour les entreprises qui limitent ainsi le risque de pandémie dans leur entreprise avec le risque pénal qui en découle.

Certaines entreprises vont plus loin : Twitter a décidé de frapper fort.

Le réseau social autorisera le télétravail à vie pour certains de ses salariés. « Si nos employés ont un rôle et une situation qui leur permettent de travailler de chez eux et qu’ils veulent le faire indéfiniment, nous rendrons cela possible », a déclaré un porte-parole de Twitter.

 Une décision que beaucoup suivront certainement. Rappelons que Google et Facebook viennent de repousser le retour au bureau de leurs collaborateurs à 2021. Chez PSA, aussi la référence est de dire aux employés : « Venez au maximum une journée à une journée et demie par semaine ».

 Cette nouvelle dynamique est vertueuse. D’une part, cela limitera le temps de déplacement, en particulier pour les salariés situés autour des grandes villes, comme en région parisienne. D’autre part, cela renforcera la fluidité et la liberté de mobilité pour chacun. Cette nouvelle façon de travailler va permettre de donner du temps utile aux collaborateurs et de changer leur rapport au lieu de travail.

  • Conséquences sur l’immobilier

Crise sanitaire, essor du télétravail… les politiques d’organisation du travail tertiaire vont-elles évoluer ?

Déployé hier de façon très inégale entre les entreprises, le télétravail expérimenté à marche forcée pendant le confinement a prouvé sa faisabilité à grande échelle. Les dirigeants d’entreprise ont pu constater que les outils numériques fonctionnent et que les gens travaillent vraiment. Avec 20 à 30 % des salariés basculés en télétravail, des réductions de surfaces de bureaux louées sont désormais envisageables. Le redimensionnement des bureaux et l’optimisation des mètres carrés occupés vont favoriser l’extension du Flex Office, ce concept basé sur la notion de « sans bureau fixe » (SBF).

Cela dopera aussi l’usage des espaces de co-working et son alternative professionnelle, le pro-working. Déclinée chez Covivio sous la marque Wellio, cette solution de travail flexible passe par la location complémentaire d’espaces externes organisés en mode projet, un écosystème qui s’adapte et répond aux besoins évolutifs des sociétés, des start-up et des travailleurs indépendants.

Car le bureau garde une fonction centrale, lieu de lien social et d’échanges, il est aussi l’incarnation de l’esprit d’entreprise. La crise du Covid-19 va cependant accélérer la réflexion sur la qualité de l’air et sa filtration, les protocoles de nettoyages, etc.

Aujourd’hui, l’émotion est forte en raison de la crise sanitaire. On peut repenser la densité à très court terme, mais les mesures de distanciation sociale n’auront peut-être qu’un temps.

Au revoir l’open-space ?

 Les modes de travail vont immanquablement changer dans les mois, voire dans les années à venir. Le télétravail sera-t-il ce que l’open-space a été pendant des années, à savoir une sorte de normalité dans les entreprises ? L’open-space, souvent critiqué, permettait pour ses partisans de renforcer le sentiment d’appartenance à la société, d’impulser une cohésion d’équipe ou encore de favoriser le partage des idées. Tout cela est-il fini, au profit du « chacun chez soi » ?

 « Le chacun chez soi » présente des avantages : baisse de la consommation d’énergies dans les entreprises, réduction des surfaces des locaux des entreprises, moins de temps de trajet et moins de fatigue pour les collaborateurs, baisse des coûts de transport. Les adeptes de ce mode de travail ont déjà gagné en qualité de vie.

 Les open-space et les salles de réunion ne vont pas disparaître du jour au lendemain car il est essentiel pour l’entreprise de garder un lieu physique afin de générer du lien social.

 Bonjour l’isolement ?

 Qu’en est-il du lien social ? Finies, les réunions improvisées devant la machine à café, adieu les pauses en bas de l’immeuble pour fumer et en même temps discuter, terminés les déjeuners entre collègues.

Le télétravail c’est travailler seul, c’est faire des pauses seul et c’est manger seul devant son écran. Alors certes, il existe des moyens de communiquer en audio ou visio, mais pour beaucoup ce n’est ou ne sera pas assez. Certains salariés, dès le déconfinement du 11 mai, ont montré leur impatience de retrouver leurs collègues au bureau car ils ne supportaient plus l’isolement et avaient besoin de travailler dans leur espace de travail habituel.

 Et au contraire pour d’autres c’était beaucoup trop. Entre les appels visio et audio, les réponses immédiates sur les réseaux d’entreprises, il y a comme une sorte d’overdose de cette course à « je suis en télétravail, je travaille et je donne comme preuve que je suis en réunion visio tous les jours ».

 Être présent dans les bureaux, c’est exister dans une communauté. C’est aussi justifier de réellement travailler sans faire d’efforts supplémentaires que sa simple présence.

 Trouver le juste milieu

 Dans les prochaines années, si le télétravail devient la norme, il va falloir que les entreprises trouvent un moyen de ne pas briser le lien social qui nous est cher. Certaines sociétés ont déjà réussi à trouver le bon équilibre. Elles ont développé dès leur début le télétravail qui est devenu la norme et ont réussi à créer un fort sentiment d’appartenance malgré la distance.

 La Covid-19 nous oblige à repenser nos habitudes de travail. Soyons vigilants pour ne pas rompre le lien social, et continuons à prendre exemple sur des modèles existants qui fonctionnent et adaptons-les à nos propres entreprises. 

  • Propositions pour développer un espace de co-working sur Larmor-Plage

 Pour offrir de nouvelles solutions aux entreprises, aux entrepreneurs ou aux collaborateurs qui basculeraient vers le télétravail, notre liste propose la création d’un espace de co-working dans la zone de Kerroas à Larmor-Plage qui pourrait accueillir des collaborateurs d’entreprises nationales en télétravail en leur proposant des espaces de réunion, de bureaux mobiles louables à la journée ou à l’heure.

 Cet espace devrait disposer de toutes les fonctionnalités de communication notamment d’un réseau fibre performant. Sur la question du déploiement de la fibre, Patrice VALTON a développé un argumentaire sur ce point dans la rubrique « Questions-Réponses » (https://ensemblepourlarmorplage.lepors.net/les-questions-reponses/, question sur le déploiement de la fibre à Larmor-Plage). Il explique notamment les raisons du retard de l’installation de la fibre dans la commune.

 La liste « Ensemble pour Larmor-Plage » considère que la qualité et la réception d’internet sur le territoire communal, et notamment sur la zone de Kerroas, est une priorité à laquelle elle veillera particulièrement.

Les propositions d’Ensemble pour Larmor-Plage suite aux débordements sur la plage de Toulhars

A la suite d’une question du collectif des résidents du boulevard de Toulhars sur la situation inacceptable vécue de jour mais surtout de nuit par les résidents, Patrice Valton répond au collectif et exprime sa position et celle de la liste Ensemble pour Larmor-Plage qu’il conduit sur ce sujet très important pour la commune et tous ses résidents.

(Le collectif des résidents du boulevard de Toulhars réunit l’intégralité des résidents du Boulevard (des numéros 10 au 30). Il a tenu une réunion le vendredi 22 mai) 

 

Chère Madame, Cher Monsieur,

Cette situation est en effet insupportable ; nous n’avons cessé de le dire lors de notre campagne et notamment lors de la réunion concernant ce quartier.

Il est clair que si les moyens pour y mettre un terme ne sont pas mis en œuvre immédiatement, c’est-à-dire maintenant, ces tapages, dégradations, trafics  et autres incivilités vont nécessairement empirer.

Nous en connaissons les raisons : les plages de Toulhars et de Locqueltas sont devenus les lieux privilégiés d’exutoire et de fête pour une population de jeunes le plus souvent en difficulté sociale mais parfois aussi constituée des scolaires et étudiants (comme c’est d’ailleurs le cas en cette période d’après-confinement). L’alcool et la drogue y circulent librement, une musique bruyante est diffusée, la réglementation routière est bafouée sans vergogne lors de ces rassemblements, le tout entraînant des comportements irrespectueux de la tranquillité publique et des infractions à la loi (tapages, comportements agressifs, dégradations, pollutions visuelles et accoustiques de toute nature …). En l’absence de présence policière suffisante, notamment en soirée, ces sites d’habitations et de villégiature deviennent  alors des zones de non-droit, ce qui est tout simplement inacceptable non seulement pour les riverains mais pour les Larmoriens en général, comme vous avez raison de le souligner.

Je rappelle que nous avons déjà connu ces mêmes difficultés à Port-Maria, et que la solution aura été de fermer purement et simplement l’accès au port. Mais celle-ci, qui s’est révélée efficace s’agissant des nuisances, a cependant ses limites et aussi ses inconvénients : en effet d’une part, on le mesure aujourd’hui, elle n’a fait que déplacer le problème ailleurs et d’autre part elle nuit aux activités nautiques du port, et par suite à l’attractivité de la commune.

Alors quelles sont les solutions ? 

Si vous avez pu assister à nos réunions ou consulter notre site ensemblepourlarmorplage.lepors.net, vous aurez pu vérifier que nous proposons dans notre programme une réponse forte et appropriée à ces troubles à la tranquillité publique. 

Cette réponse s’articule sur les actions concrètes suivantes :

– D’abord, le renforcement et le redéploiement des effectifs de la police municipale. Cela veut dire multiplier par deux le nombre des agents engagés à l’année (qui passerait de trois à six) et le recours à un personnel saisonnier supplémentaire, dûment formé, ce pour permettre l’organisation d’une veille dissuasive sur le terrain, ce, jour et nuit de juin à septembre, y compris les jours fériés. Cela veut dire aussi déplacer le local de permanence des policiers municipaux pour le situer au plus proche du centre et des plages de Toulhars et de Port Maria (nous avons identifié trois locaux disponibles et immédiatement opérationnels).

– Ensuite, au constat que les populations concernées sont mobiles et viennent des différents quartiers de l’agglomération (en fonction de la météo ou des événements), faire entendre notre voix à Lorient-Agglo pour une meilleure coordination des polices nationale et municipale. Il est à rappeler que la tranquillité et la sécurité publique relèvent de la fonction régalienne de l’Etat ; c’est ainsi à la Police nationale (seule habilitée à dresser les procès-verbaux d’infraction sauf quelques contraventions de police), qu’il appartient de faire respecter la loi et les arrêtés sur le territoire, y compris le territoire communal. Nous devons d’ailleurs bientôt rencontrer le Commissaire principal de Lorient à ce sujet. Il reste que la communauté d’agglomération et les villes qui en font partie ne peuvent se dédouaner de cette responsabilité puisque les jeunes qui se trouvent sur nos plages sont en majorité non-résidents à Larmor-Plage…

Cela veut dire des rondes plus fréquentes aux endroits sensibles et particulièrement pendant les périodes propices à ces déplacements en nombre.

– Enfin, nous pensons que le temps est venu de repenser la circulation dans notre commune en fonction des problématiques qui ne sont évidemment pas les mêmes selon que l’on se trouve en période touristique ou non. Comme vous le savez sans doute, notre population passe de 8 500 habitants environ l’hiver à parfois plus de 22 000 l’été. La circulation des piétons et véhicules, le stationnement comme les accès au centre-bourg et aux plages s’en trouvent nécessairement impactés. Si nous sommes élus comme je l’espère, notre intention est de mettre en place sans délai le plan-vélo (que nous avons commencé à définir en concertation avec la population et les associations concernées) et de rendre au moins pour partie inaccessible le boulevard de Toulhars aux véhicules automobiles (voitures, motos, scooters…) sauf bien-sûr pour les riverains. Comme vous en avez été informés, le Maire, Victor Tonnerre, (qui, en cette période particulière, a seul le pouvoir de décision) a fait le bon choix selon moi de fermer la voie depuis la rue des Fontaines. Cette solution, qui je l’espère sera mise en place dans les tous prochains jours, devrait pouvoir considérablement améliorer les choses car les sites de nuisances en cause seront naturellement moins accessibles et par conséquent moins fréquentés. Si cette disposition produit bien les résultats attendus, nous la validerons pour l’avenir.

J’espère avoir répondu à votre attente mais, comme vous me le proposez, je me tiens immédiatement à votre disposition et à celle des membres de votre Collectif pour poursuivre cet échange directement dans un esprit le plus constructif possible.

Nous recevons d’ailleurs aujourd’hui de nombreuses autres plaintes des habitants de Toulhars, de la Nourriguel et de Locqueltas ; trop c’est trop et c’est pourquoi il faut faire bouger les lignes avant l’été. Larmor-Plage, station de tourisme, est aussi et surtout la commune ou nous vivons et non un espace de non-droit.

Cordialement,

Patrice Valton

Patrice Valton prône une approche « hautement démocratique » pour gérer la crise sanitaire

Interrogé par Le Télégramme, Patrice Valton a explicité sa demande à Victor Tonnerre de création d’une commission municipale extraordinaire présidée par le Maire et comportant toutes les têtes de liste présentes au premier tour, élargie au besoin à des experts. Il en a précisé les intérêts :

– Gestion de la crise et du dé-confinement,

– Limitation des risques de « débordements de ceux qui pourraient être tentés d’user de leur position »,

Il a rappelé au passage la nécessaire vigilance sur la gouvernance de la commune dans cette période inédite afin d’ « éviter la récupération et l’exploitation de l’information par des adjoints à des fins électorales ».

Il précise enfin que Victor Tonnerre aurait entendu le message : « Il doutait de l’efficacité réelle d’une telle commission, mais il a promis qu’elle serait mise en place si la situation rechutait » .

Lien vers l’article du Télégramme

Solidarité auprès des assistantes maternelles de Larmor-Plage

Dans le cadre du dé-confinement, le collectif Solidarité Covid-19, représenté par Patrick Loriquet, est venu en aide à l’association d’assistantes maternelles à Larmor-Plage, Les Pilpas, et a répondu à leur demande urgente de matériel (masques, gants, charlottes…) afin qu’elles puissent reprendre sereinement leur activité professionnelle.

L’association les Pilpas et le collectif Solidarité Covid-19 s’associent à l’association Boutchous (accueil individuel et inclusif, Ba2i) à Lorient, qui accompagne les assistantes maternelles du Morbihan et les familles ayant un enfant en situation de handicap ou atteint de maladies chroniques.

Deux articles de presse ont été publiés sur ce sujet et nous vous invitons à les lire :

 – Article Ouest France du 7 mai 2020
– Article du Télégramme du 8 mai 2020

Mobilisation d’Ensemble pour Larmor-Plage pour la distribution des masques aux Larmoriens

Dans la perspective du dé-confinement du 11 mai, Patrice VALTON et des membres de la liste « Ensemble pour Larmor-Plage«  se sont mobilisés pour la distribution des masques aux Larmoriens. Ils se sont rendus ce matin à la Mairie de Larmor-Plage et ont récupéré des milliers de masques qu’ils vont distribuer tout au long du week-end dans les boîtes aux lettres des Larmoriens.

Conformément à la décision de la municipalité de Larmor-Plage, deux masques lavables et réutilisables ont été distribués par foyer larmorien afin de lutter contre la propagation du Covid-19 et d’envisager sereinement la période de dé-confinement. Ces masques ont été fabriqués en France et répondent aux normes AFNOR SPEC 576-001.  

Le port du masque ne garantit pas une protection optimale, c’est pourquoi il est plus que jamais nécessaire d’appliquer les gestes barrières supplémentaires, notamment la distanciation sociale et le lavage des mains.

Patrice Valton et des membres de la liste prêts pour la distribution des masques !

70ème anniversaire de la déclaration Schuman : la solidarité au cœur du projet européen

Chaque année depuis 1985, le 9 mai est célébré dans tout le continent comme Journée de l’Europe.

Cette date commémore la déclaration Schuman, prononcée le 9 mai 1950 dans le Salon de l’Horloge du Quai d’Orsay, par Robert Schuman, ministre français des affaires étrangères. Conçu et rédigé par Jean Monnet, ce texte est considéré comme l’acte fondateur de l’Union européenne.

« L’Europe ne se fera pas d’un coup, ni dans une construction d’ensemble : elle se fera par des réalisations concrètes créant d’abord des solidarités de fait ». Robert Schuman propose ainsi de mettre en commun les productions françaises et allemandes de charbon et d’acier pour rendre toute guerre entre la France et l’Allemagne « non seulement impensable, mais matériellement impossible ».

Nous fêtons aujourd’hui le 70ème anniversaire de la déclaration Schuman dans des circonstances particulières alors que les pays européens sont engagés dans un combat contre la propagation du virus Covid-19.

Cette année, la journée de l’Europe est placée sous le signe de la solidarité. C’est pourquoi, il nous a paru important de rappeler l’essence même de ce texte qui place la solidarité au cœur de toute action.

En effet, depuis quelques mois, soignants, postiers, caissières, amis, voisins démontrent quotidiennement à leur manière leur solidarité sur le terrain, en particulier dans notre commune à Larmor-Plage.

A notre échelle, de nombreuses actions de solidarité envers le personnel médical, nos concitoyens, les entreprises de la région ont été mises en œuvre dès le début du confinement.  

Cet esprit de solidarité anime chacun des membres de la liste « Ensemble pour Larmor-Plage », et détermine plus que jamais notre action.

Gardons en mémoire l’esprit de solidarité et de fraternité du 8 mai pour faire face à la pandémie 

La seconde guerre mondiale a constitué le conflit armé le plus vaste que l’humanité ait connu, mobilisant plus de 100 millions de combattants de 61 nations, déployant les hostilités sur quelques 22 millions de km2, et tuant environ 62 millions de personnes, dont une majorité de civils.

Elle s’est achevée pour l’Europe par la capitulation de l’Allemagne le 8 mai 1945, il y a exactement 75 ans. Le Japon a lui-même signé sa reddition le 2 septembre 1945 mettant ainsi un point final à ce conflit planétaire.

Aujourd’hui, en ce 8 mai 2020, dans le contexte pandémique inédit que nous connaissons, nous, les membres de la liste « Ensemble pour Larmor-Plage », rendons hommage à tous ceux qui ont lutté pour la défense de nos valeurs humanistes de liberté et de solidarité,

et honorons la mémoire de toutes celles et tous ceux qui ont été victimes de l’atrocité de cette guerre : victimes civiles, prisonniers, résistants, déportés, torturés, fusillés, massacrés.

Nous leur rendons hommage pour leur courage, leur esprit de sacrifice et leur sens du devoir.

Ayons aussi une pensée toute particulière pour nos soldats déployés aujourd’hui à travers le monde et en opérations extérieures et pour ceux qui donnent et ont donné leur vie pour défendre ces valeurs qui sont encore menacées. Nous rendons un hommage particulier au légionnaire de 1ère classe Kévin Clément, tué au combat le 4 mai dernier, lors d’une opération de lutte contre les groupes armés terroristes au Mali.

En ce jour si particulier, alors que la France et une grande partie du monde luttent contre la pandémie du Covid-19, souvenons-nous que, face aux grands périls qui menacèrent notre pays, il y eut toujours des hommes et des femmes capables de surmonter leurs différences, leurs divergences, pour mettre en avant les valeurs de solidarité, de fraternité et de courage. Qu’ils en soient honorés.

Ces valeurs de solidarité, de fraternité et de courage animent chacun de nous. C’est le sens de notre engagement et le ciment de notre groupe.

La liste « Ensemble pour Larmor-Plage »

Share This